BARRAGE DU REFRAIN

25 - Fournet-Blancheroche

Barrage du Refrain

  • Dossier IA25001119 réalisé en 2012
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Vue d'ensemble depuis le nord-est (aval). © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique

Moulin et scierie


En 1811, Antoine-Joseph Bouhelier est propriétaire d'un moulin au Refrain, figuré avec deux roues hydrauliques sur le plan cadastral napoléonien. Devenu scierie, l'établissement appartient dans les années 1880 à Joseph-Léonard Châtelain puis à Séverin Châtelain. Il est endommagé par la crue du 28 décembre 1882, comme le relate le rapport de police du brigadier de gendarmerie Charles Démésy : "Chatelain (Céverin), 34 ans, propriétaire au Refrain C[ommun]ne de Fournet, est propriétaire d'une scierie qu'il fait mouvoir lui-même et qui est située sur la rive gauche du Doubs. Le courant a jeté en bas une partie de l'écluse construite en pierres de taille, a détruit les vannes et la conduite d'eau qui fait mouvoir la roue qui est construite en grosses planches, cette roue est fortement endommagée. Une certaine quantité de planches et de billes préparées pour être sciées ont été aussi enlevées par les eaux. Cette usine se trouvera par suite quelques temps sans pouvoir fonctionner." Après les réparations qui s'imposent, le site est modifié par l'aménagement d'un chantier en 1886 et l'agrandissement de l'habitation en 1889.
Séverin Châtelain rehausse en 1895 son barrage, ainsi décrit par la conducteur des Ponts et Chaussées Garreaux : "comme presque tous ceux construits dans cette partie du Doubs, il [est] établi d’une façon assez primitive ; on [s'est] borné à relier entre-eux, par de la maçonnerie, des blocs existant dans le cours d’eau". Partiellement détruit par une crue en mars 1896, l'ouvrage est réparé. Il dessert alors une scierie "peu importante et mue par une seule roue pendante", rebâtie après incendie vers 1903.

Le 16 mai 1905, Châtelain, propriétaire de la rive gauche du Doubs sur plusieurs kilomètres, sollicite l'autorisation d'aménager deux chutes d'eau pour créer deux centrales hydrauliques : la première (avec une chute de 48 m) doit remplacer sa scierie et la seconde (chute de 14 m) être établie en aval des ruines du moulin de la Mort (appartenant à la Société des Forces électriques de la Goule). Une demande similaire avait été présentée le 1er avril précédent par les industriels Jules et Gaston Japy, escomptant pouvoir acheter l'établissement de Châtelain.
Ce dernier retire sa demande le 14 octobre et cède son usine à la Société des Forces motrices du Refrain.

Le barrage du Refrain


La Société des Forces motrices du Refrain, créée en 1906, a pour objet la construction et l'exploitation d'une centrale hydroélectrique sur le Doubs, au Refrain (commune de Charquemont). Autorisés par l'arrêté préfectoral du 8 janvier 1907, les travaux vont durer jusqu'en 1909.
Le barrage de l'ancienne scierie, rénové en 1906, délimite une retenue d'eau (dite de Biaufond ou de Maison Monsieur) longue d'environ 8 km et reliée à l'usine par un tunnel de 2746 m. Ce dernier est percé de janvier 1907 à novembre 1908 par les entrepreneurs Munck et Billard (de Morteau) à l’aide d’appareils à air comprimé mus par l’électricité fournie par la centrale de la Goule, située en aval. La prise d'eau, réalisée par les entrepreneurs suisses Oescheger et L’Hardy, de Saint-Imier, est munie d'un vannage métallique de la maison Bouchayer, de Grenoble.

Partiellement endommagée par la crue de janvier 1910, elle est réparée l'année suivante en faisant bien attention, selon les termes du directeur technique de la Société des Forces motrices du Refrain, l'ingénieur J. Poyeton, d'éviter "un chômage fort prolongé de l'usine absolument impossible par suite des nombreuses industries ne pouvant fonctionner sans la force motrice de l'usine du Refrain".
Le barrage est rehaussé de 80 cm à 1 m durant la première guerre mondiale afin d'augmenter la capacité de production du site, "pour satisfaire aux besoins d'énergie des usines de guerre de la région de Montbéliard et empêcher le chômage de milliers d'ouvriers qui travaill[ent]t pour la défense nationale". La scierie paraît subsister jusqu'au milieu des années 1930, époque où le chantier est démoli et l'outillage supprimé (le bâtiment lui-même sera détruit à la fin des années 1950 ou au début des années 1960).

Le barrage est reconstruit une première fois en 1940 par la Société des Forces motrices de l'Est (qui a succédé en 1934 à celle du Refrain) avec des dimensions plus importantes : 57 m de long pour 12,80 m de haut.
Passé dans le giron d'Électricité de France, créée en 1946, il est de nouveau reconstruit en 1956-1957, à 150 m en aval de son emplacement initial, et rehaussé de 2,89 m : sa crête passe à la cote 609,50, déterminant une hauteur de chute totale pour la centrale de 65,10 m. Il est doté de deux vannes toit, offrant un débouché linéaire de 25,60 m. La mise en service en est autorisée provisoirement par l'arrêté du 25 janvier 1957 et définitivement par celui du 25 février 1963 (avec effet rétroactif à compter du 11 janvier 1957).

Modernisation au début du 21e siècle


L'écosystème du Doubs se dégradant, un programme international d'études visant à son amélioration est lancé dans les années 1980-1990, qui conduit en 2003 à la signature d'un accord cadre franco-suisse. Ce dernier fixe à 3 m3/s (au lieu de 665 l/s) le débit minimal de restitution que le barrage doit laisser passer et augmente la progressivité du prélèvement ou de la libération de l'eau (il fallait auparavant moins d'une demi-heure pour que l'installation atteigne sa pleine puissance contre deux heures et demi actuellement).
Le barrage est donc modernisé en 2009-2010 : les ouvrages de prise d'eau sont rebâtis et une microcentrale de 200 kW installée afin de turbiner le débit de restitution. Mise en service à l'été 2009, elle est équipée d'un groupe fabriqué par la société Marelli Motori, d'Arzignano (Italie), entreprise fondée par Ercole Marelli en 1891.
Période(s)
Principale :
  • 1er quart 20e siècle
  • 2e quart 20e siècle
Secondaire :
  • 3e quart 20e siècle
  • 1er quart 21e siècle
Date(s)
1909 : daté par travaux historiques
1959 : daté par travaux historiques
2009 : daté par source
Auteur(s) & personnalité(s)

Société créée en 1906 et devenue en 1934, par fusion avec la Société motrice de la Loue, la Société des Forces motrices de l'Est

Société créée en 1934 par la fusion de la Société des Forces motrices du Refrain et de la Société motrice de la Loue

Société créée le 8 avril 1946 à la suite de la nationalisation de 1 450 entreprises de production, transport et distribution d'énergie électrique

Oeschger et L’Hardy, entrepreneurs à Saint-Imier (Suisse)

Description


Barrant le cours du Doubs, le barrage du Refrain crée une retenue d'eau de 1,2 million de m3 : la retenue de Biaufond. Sur le site se succèdent d'amont en aval : un drome (barrage flottant), la prise d'eau, le local de commande du groupe de restitution puis le barrage avec le groupe. Le débit réservé est de 890 l/s.

La prise d'eau, donnant sur la galerie d'amenée, est protégée par des grilles et deux vannes. Les grilles sont nettoyées au moins une fois par jour par un dégrilleur, actionné si besoin de manière automatique par la détection d'une perte de charge (lorsque des feuilles diminuent le débit entrant) signalée par deux puits limnimétriques.
Le local de commande du groupe de restitution est, comme les autres bâtiments, réalisé en béton armé. Couvert d'un appentis en tôle métallique, il est bâti en hauteur afin de rester hors d'eau lors des plus hautes crues (si le débit maximum est estimé à 550 m3/s, la plus forte crue constatée a été de 370 m3/s en 1990).

Le barrage se compose, de la rive gauche (France) vers la rive droite (Suisse), de la prise d'eau de la centrale de restitution, de la salle de commande des vannes toit et des deux vannes toit elles même. Il comporte en outre une vanne de fond. Chacune des vannes toit, large de 12,80 m, est manœuvrée automatiquement en fonction du niveau de la retenue par un flotteur dont les soupapes d'admission ou sortie d'air sont abritées dans la salle de commande, protégée par un toit à longs pans en béton couvert de matériau synthétique.
La centrale de pied de barrage, bâtie en 2009-2010, abrite sous une terrasse en béton le groupe de restitution, de 200 kW, disposant d'un débit de 3 m3/s pour une hauteur de chute de 8,70 m. Un escalier tournant métallique permet d'accéder au groupe, amené à pied d’œuvre grâce à une ouverture dans le toit.
Murs :
  • béton
  • béton armé
Toit :
  • béton en couverture
  • matériau synthétique en couverture
  • métal en couverture
Etages :
  • étage de soubassement
  • en rez-de-chaussée
Couvrement :
  • dalle de béton
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre escalier tournant à retours avec jour en charpente métallique
Energie utilisée :
  • turbine hydraulique

Source(s) documentaire(s)

  • 3 P 257 Plan cadastral parcellaire de la commune de Fournet [...] terminé sur le terrain le 29 juillet 1811 [...] par M Toubin géomètre du cadastre
    3 P 257 Plan cadastral parcellaire de la commune de Fournet [...] terminé sur le terrain le 29 juillet 1811 [...] par M Toubin géomètre du cadastre- Section A du Refrain en une feuille. Levée par Mr Clavel géomètre, échelle 1/5000- Section B du Fournet en une feuille. Levée par Mr Jullien géomètre, échelle 1/5000
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 257
  • 3 P 257/1-6 Cadastre de la commune de Fournet-Blancheroche (1812-1969)
    3 P 257/1-6 Cadastre de la commune de Fournet-Blancheroche (1812-1969)- 3 P 257/1 Registre des états de section (1812)- 3 P 257/2 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties (1823-1877)- 3 P 257/3 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties (1877-1914)- 3 P 257/4 Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1910)- 3 P 257/6 Matrice cadastrale des propriétés bâties (1911-1969)
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 257/1-6
  • EAC 3980 I 3 Archives de la commune de Fournet-Blancheroche : Police locale. Inondation de 1882
    EAC 3980 I 3 Archives de la commune de Fournet-Blancheroche : Police locale. Inondation de 1882
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : EAC 3980 I 3
  • 396 S 17 Service hydraulique. Travaux d'irrigation, prises d'eau, curage, flottage et drainage
    396 S 17 Service hydraulique. Travaux d'irrigation, prises d'eau, curage, flottage et drainage
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 396 S 17
  • Sp 82 Fonds des Ponts et Chaussées. Distribution d'énergie électrique. Société des Forces motrices du Refrain (1908-1932)
    Sp 82 Fonds des Ponts et Chaussées. Distribution d'énergie électrique. Société des Forces motrices du Refrain (1908-1932)
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : Sp 82
  • Sp 764 Fonds des Ponts et Chaussées. Usines hydrauliques. Réglementation, autorisation de travaux, renseignements divers (1836-1913)
    Sp 764 Fonds des Ponts et Chaussées. Usines hydrauliques. Réglementation, autorisation de travaux, renseignements divers (1836-1913)
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : Sp 764
  • 1975 W 42 Police de l'eau. Barrages et usines hydroélectriques sur le Doubs (1936-1982)
    1975 W 42 Police de l'eau. Barrages et usines hydroélectriques sur le Doubs (1936-1982)
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 1975 W 42
  • Le moulin du Refrain [vu de l'aval], décennie 1880
    Le moulin du Refrain [vu de l'aval], gravure, par Eugène Sadoux, décennie 1880. Publiée dans : Bouchot, Henri. La Franche-Comté / ill. Eugène Sadoux. – Paris : Plon, 1890. 456 p. : ill. ; 32 cm.
  • Usine Châtelain Séverin (moulin du Refrain) à Fournet-Blancheroche. Reconstruction du barrage et des ouvrages de prise d’eau. Plan des lieux, 1896
    Usine Châtelain Séverin (moulin du Refrain) à Fournet-Blancheroche. Reconstruction du barrage et des ouvrages de prise d’eau. Plan des lieux, dessin sur calque (plume, lavis), par l’ingénieur des Ponts et Chaussées Sittler, Besançon le 21 mai 1896, échelle 11000, 31 x 62 cm.
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : Sp 764
  • Photographies montrant la construction du barrage et de la centrale du Refrain, [1906-1909]
    Photographies montrant la construction du barrage et de la centrale du Refrain, s.n., s.d. [1906-1909]
    Lieu de conservation : Collection particulière : Benoît Duquet, Le Russey
  • Nombreuses cartes postales montrant la construction du site, [1906-1909]
    Nombreuses cartes postales montrant la construction du site, par C. Simon (phot. et éd. à Maîche), s.d. [1906-1909]
  • 672. Travaux du Refrain. La prise d'eau, carte postale, vers 1908
    672. Travaux du Refrain. La prise d'eau, carte postale, par Ch. Simon, s.d. [vers 1908], Ch. Simon éd. à Maîche
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 10 Fi 94
  • 605. Travaux du Refrain - L'entrée du tunnel, carte postale, vers 1908
    605. Travaux du Refrain - L'entrée du tunnel, carte postale, par Ch. Simon, s.d. [vers 1908], Ch. Simon éd. à Maîche
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 10 Fi 103
  • Entrée du tunnel du Refrain. Les deux chefs de chantiers. Longueur 2800 mètres, carte photo, 8 juin 1908
    Entrée du tunnel du Refrain. Les deux chefs de chantiers. Longueur 2800 mètres, carte photo, s.n., 8 juin 1908Inscription au verso : "photo prise le 8 juin 1908"
    Lieu de conservation : Collection particulière : Jacques Donzé, Charquemont
  • 1045. Frontière Franco-Suisse - Le Barrage du Doubs à la prise d'eau du Refrain (Entrée des Gorges de la Mort), carte postale, s.d. [décennies 1910-1920]
    1045. Frontière Franco-Suisse - Le Barrage du Doubs à la prise d'eau du Refrain (Entrée des Gorges de la Mort), carte postale, s.n, s.d. [décennies 1910-1920], C. Lardier éd. à Besançon
    Lieu de conservation : Collection particulière : Jacques Donzé, Charquemont
  • Electricité de France. Le Refrain (Doubs) : inauguration de la centrale hydroélectrique rénovée, 2010
    Electricité de France. Le Refrain (Doubs) : inauguration de la centrale hydroélectrique rénovée. - S.l. : Electricité de France, 2010. 10 p. : ill. ; 30. cm. Dossier de presse du 19 juin 2010.
  • Electricité de France. Unité de Production Est - GEH Jura-Bourgogne. Les aménagements hydroélectriques de la vallée du Doubs, 2010
    Electricité de France. Unité de Production Est - GEH Jura-Bourgogne. Les aménagements hydroélectriques de la vallée du Doubs. - S.l. : Electricité de France, 2010. 4 p. : ill. ; 30 cm.
  • [Exposition sur la centrale hydroélectrique du Refrain], 1999-2000
    [Exposition sur la centrale hydroélectrique du Refrain], 1999-2000. Panneaux établis en collaboration avec la classe de CM1 de l'école Sous la Chaux à Montbéliard, le centre de Nature et Plein air Armand Bermont à Charquemont, la section des Sentiers du Doubs de Charquemont, le personnel EDF du Groupement d'usines Doubs (GEH Jura-Bourgogne - UP Est).
  • J. P. Société des Forces motrices du Refrain, 1923
    J. P. Société des Forces motrices du Refrain. Le département du Doubs. - [S.l.] : [s.n.], 1923, p. 19-22 : ill. N° spécial de « L’Illustration économique et financière », supplément du 4 août 1923.
  • Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome III. Autour de Charquemont et Damprichard, 1991
    Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome III. Autour de Charquemont et Damprichard, d'après la collection de cartes postales de Georges Caille. - Les Gras : B. Vuillet, Villers-le-Lac : G. Caille, 1991. 243 p. : cartes postales ; 31 cm.
  • Wencker, Jean. Du nouveau sur le Doubs franco-Suisse : elle tourne, la turbine... 2006
    Wencker, Jean. Du nouveau sur le Doubs franco-Suisse : elle tourne, la turbine... La Lettre Eau, n° 36, septembre 2006, p. 8-13 : ill.
  • Garigues Gérard (témoignage oral)
    Garigues Gérard, chef du Groupement d'Usines Doubs. Liebvillers

Informations complémentaires


BARRAGE
Mise en service : 1909
Rénovations : 1957 (installation des vannes toit) et 2010
Retenue (de Biaufond) : environ 1,2 million de m3
Hauteur de chute : 8,70 m
Débit moyen : 23,7 m3/s
Vannes
- 2 vannes évacuateur de crue : 2 vannes toit hydrauliques, de 12,80 m de large chacune, pour une capacité totale de 550 m3/s
- 1 vanne de fond électrique, de 4 m de large et 1.50 m de haut, permettant le transit de 40 m³/s (à 609.50 m NGF)
- 1 vanne de restitution à commande manuelle, de 0.50 m de large sur 0.52 m de haut, permettant le transit maximum de 2 m³/s (à 609.50m NGF)
Capacité totale : 515 m³/s (en comptant le débit turbiné)

CENTRALE
Sur le barrage
1 groupe de restitution
Turbine
Type : Kaplan
Axe : vertical
Constructeur / date : THEE France / 2010
Débit max : 2.6 m³/s
Vitesse de rotation :
Alternateur
Type : génératrice asynchrone
Axe : vertical
Constructeur / date : MarelliMotori / Arzignano (Italie) / 2010
Puissance : 200 kW

Transcription (plaque avec inscriptions peintes)

[Logo] MarelliMototri / made in Italy - Arzignano (VI) // EN 60034-1 / IEC 60034-1 / CE // Mot. 3 ˜ C3G 355LD10 V1 COD. C3G3535W02217 / N° V026027 08-081.Cl.F IP 23 / S1. Induction generator kg 1952 / y V 400 Hz 50 A 368 kW 200 min-1 608 cos [alpha] 0,80 / 6322-C3 6322M/C3VL0241 / 2500 h 60+60 g Beacon 3 Esso / Ad ogni assiemaggio ripristinare il grasso sui giunti / Before assembly renew grease on shoulders
Thématiques :
  • patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton : Pays horloger (le)
Complément de localisation :
  • anciennement région de Franche-Comté
Hydrographie : Doubs
Dénomination : scierie, barrage, centrale hydroélectrique
Parties constituantes non étudiées :
  • bureau
  • salle des machines
  • vanne
  • machine énergétique
  • bassin de retenue
  • poste de commande
  • passerelle
Carte interactive
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