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CITÉ OUVRIÈRE ROTSCHI OU DU CHAMP MAINON

25 - Maîche

7-11 avenue du Maréchal Leclerc, rue des Cités

  • Dossier IA25001370 réalisé en 2012 revu en 2015
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Immeuble au n° 9 : vue d'ensemble, depuis le nord-est. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


La cité ouvrière est bâtie vers 1910 par la Société immobilière de Maîche, créée en 1909 par l'industriel horloger Henri Rotschi, fondateur de la Société d'Horlogerie de Maîche. Fils de Frédéric Rotschi (1832-1887), originaire de Rosières (ou Welschenrohr, canton de Soleure, Suisse), Henri (1862-1941) a fait construire dans la période 1899-1906 rue du Mont une grande usine d'assortiments à cylindre, réunissant rapidement 200 personnes. Il a embauché un nombre important d'ouvriers, dont une part notable vient de Suisse alémanique. C'est pour les loger qu'il a fondé sa propre société immobilière, qui va acheter des maisons en ville et en faire bâtir d'autres, notamment une deuxième cité rue Montjoie. Chacun des trois bâtiments composant la présente cité, parfois dite du Champ Mainon, est agrandi, vers 1922 semble-t-il, d'un corps supplémentaire d'une travée à chaque extrémité. Après la deuxième guerre mondiale, les logements sont vendus à des particuliers (qui ajoutent au fils du temps quelques garages et vérandas) ; l'un des bâtiments notamment est acquis dans les années 1950 par Hubert Gaume, à la tête de la Grande Scierie mécanique de Maîche, qui les rétrocède à ses ouvriers.
Période(s)
Principale :
  • 1er quart 20e siècle

Description


Disposés perpendiculairement à l'avenue du Maréchal Leclerc, au sud, et bordés au nord par la rue des Cités, les trois bâtiments ont la même organisation : un corps central en moellon calcaire enduit, prolongé à chaque extrémité par un corps moins élevé aux murs en parpaing de mâchefer enduit contre lequel s'appuie en petit édicule en rez-de-chaussée et en appentis (bûcher ?). Ils comportent un sous-sol (absent des extensions), un étage carré et un étage de comble, desservis par des escaliers intérieurs, et sont coiffés de toits à longs pans et pignon couvert, avec une couverture en tuile mécanique.
Murs :
  • calcaire
  • résidu industriel en gros oeuvre
  • moellon
  • enduit
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
Etages :
  • sous-sol
  • 1 étage carré
  • étage de comble
Elévation :
  • élévation à travées
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre

Source(s) documentaire(s)

  • Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]
    Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]- Registre des états de sections (1812) - Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : Propriétés foncières [1826-1914] - Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1883-1896 [1882-1910] - Matrice cadastrale des propriétés bâties [1911-1977]
    Lieu de conservation : Archives communales, Maîche
  • Belmont, Henry-Louis. L'échappement à cylindre (1720-1950) : le Haut-Doubs, centre mondial au XIXe siècle, 1984
    Belmont, Henry-Louis. L'échappement à cylindre (1720-1950) : le Haut-Doubs, centre mondial au 19e siècle. - Besançon : Technicmédia, 1984. 328 p. : ill. ; 28 cm.
  • Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007
    Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm.
  • Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, 1990
    Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, d'après la collection de cartes postales de Georges Caille. - Les Gras : B. Vuillet, Villers-le-Lac : G. Caille, 1990. 231 p. : cartes postales ; 31 cm.

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton : Pays horloger (le)
Dénomination : cité ouvrière
Parties constituantes non étudiées :
  • immeuble
  • garage
  • jardin
Carte interactive
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