LYCÉE DE JEUNES FILLES, PUIS LYCÉE D'ÉTAT MIXTE, ACTUELLEMENT LYCÉE JEAN MICHEL
39 - Lons-le-Saunier
400 rue du Docteur Jean Michel
- Dossier IA39002013 réalisé en 2011
- Auteur(s) : Séverine Pégeot, Elizabeth Pastwa
Historique
Un nouveau lycée de jeunes filles s'établit à Lons-le-Saunier à partir de 1960 faisant suite à un 1er établissement situé 20 avenue Aristide Briand et ouvert en 1896. Progressivement, jusqu'en 1964, l'externat, l'administration, l'internat et le gymnase sont mis en service pour les élèves et le personnel. Avec les lois sur la mixité, l'institution devient lycée d'état mixte, établissement d'enseignement général de la ville. Puis, en 1974, pour célébrer le trentième anniversaire de la mort de Jean Michel, médecin, héros de la résistance jurassienne ayant cotoyé Lucie et Raymond Aubrac, le lycée d'état mixte (ou LEM) devient le lycée Jean Michel. Le nombre d'élèves augmentant, deux préfabriqués comprenant des salles de classe sont installés au fond de la cour en 1988. Puis, le lycée acquiert l'externat de l'ancien institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) situé à quelques mètres. En 2001 est programmée une étude de faisabilité pour la réorganisation et la restructuration du lycée. Les travaux se terminent en 2008 avec la transformation de l'accueil de l'établissement, plusieurs extensions et la construction d'un préau sur la cour. La présence de Raymond Aubrac venu fêter le centenaire de la naissance de Jean Michel en 2008 a honoré le lycée qui a cette occasion attribue aux bâtiments principaux le nom de figures de la 2ème guerre mondiale (Raymond Aubrac, Marcel Berger, Anne Franck).
- 2e moitié 20e siècle
- 21e siècle
Architecte. A construit une extension des bâtiments de la fromagerie Brun de Poligny (Jura) en 1967.
Architecte DPLG, 2 rue des Rochettes - 39000 Lons-le-Saunier
Date de naissance : 1913 (4 mars)
René Bourdon, né le 4 mars 1913 à Maisons-Laffitte, est architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux et demeure à Paris, au 1 rue Gluck. Il es associé avec son frère André, né le 17 décembre 1915 à Maisons Laffitte, également architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux. Tous deux construisent ensemble le lycée Xavier Marmier à Pontarlier, André (travaillant au sein du groupe des architectes français du nucléaire au côté de Claude Parent, Jean Dubuisson, Paul Andreu, etc.) celui du Grand Chénois à Montbéliard en 1973. On ne sait avec certitude lequel des deux construit l'internat du lycée professionnel Louis Garnier à Audincourt en 1968 ou s'ils oeuvrent à deux. L'un d'eux est second grand prix de Rome en 1953.
Date de naissance : 14.07.1908 - date de décès : 27.04.1944
Jean Michel est né à Vuillecin (Doubs) en 1908. Après des études secondaires à Dole, il poursuit son cursus à la Faculté de médecine de Lyon où il devient chirurgien. Mobilisé en 1939 dans un corps sanitaire, il est en suite affecté à l'hôpital de Lons-le-Saunier (Jura) en juillet 1940. Il soigne à plusieurs reprises des résistants, amenés clandestinement. Un attentat commis contre l'occupant par les Groupes Francs de Lons-le-Saunier et la prise en charge par le Docteur Michel du chef de groupe blessé entraine l'arrestation du médecin. Interrogé et torturé par la police allemande dans la nuit du 24 au 25 avril 1944, il sera retrouvé, abattu par deux balles, dans les bois proches de Pannessières, le 27 avril. Inhumé le 29 avril après le couvre-feu, du fait de l'interdiction allemande de procéder à des funérailles publiques, un hommage lui sera rendu par la population lédonienne le 30 avril et le 1er mai qui se réunira et fleurira sa tombe. Il fut décoré à titre posthume de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre par le Président de la République Vincent Auriol. Son nom fut donné à l'hôpital en 1945, puis en 1974 au lycée.
Description
Réparti sur deux parcelles contigües avec accès principal sur la rue Jean Michel, le lycée, largement rénové, a conservé l'implantation initiale des bâtiments qui s'organisent autour d''une cour, arborée sur son pourtour. L'externat, l'internat, le gymnase, l'administration ainsi que le bâtiment de l'ancien institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) possèdent la même structure de béton armé pour les élévations principales et de moellon calcaire sur les façades latérales. La façade sur rue de l'externat a profondément changé. L'entrée agrandie sur la cour d'honneur se matérialise par une grande verrière rythmée par des verres de couleur tandis que le hall d'accueil devenu traversant mène directement à la cour. La sculpture qui se trouve au centre est issue de la 1ère période de construction et a été réalisée au titre du 1% artistique. Les toits à deux pans avec croupe de l'internat et de l'externat, supportés par une charpente en sapin, sont couverts de zinc. Une galerie au toit végétalisé relie ces bâtiments. Quant à l'administration et au gymnase, leur toiture en tôle nervurée est constituée d'un seul pan. Les préfabriqués, conservés en fond de cour, possèdent une structure en bois. Grâce aux différentes transformations, l'établissement accède à plus de fonctionnalité. Une liaison permet aux élèves de rejoindre l'externat et l'internat sans passer par l'extérieur. Le rez-de-chaussée de cette extension constitue un hall qui accueille le foyer des élèves ainsi que le passage menant aux ateliers des agents, agrandis lors de la restructuration. Un grand préau, formant un auvent sur les façades postérieures de l'externat et de l'internat, permet d'abriter les allées et venues entre les deux édifices. Une extension, visible sur la façade antérieure de l'internat, a permis de construire des cuisines aux normes. Le terrain de sport a également été remanié pour faire place à une piste d'athlétisme et des terrains de basket. A travers ces réorganisations, les espaces de vie des élèves ont pris de l'ampleur. Le parti pris de couleurs pour les circulations intérieures donne vie à cette architecture standardisée.
Un recours systématique à la lumière naturelle dans les espaces de jonctions entre bâtiments, galeries ouvertes ou fermées, cages, en utilisant des matériaux composites translucides a été mis en oeuvre.
- béton
- calcaire
- moellon
- pan de bois
- enduit
- tuile
- tôle nervurée
- zinc en couverture
- plan régulier
- sous-sol
- rez-de-chaussée surélevé
- 4 étages carrés
- élévation ordonnancée
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
- escalier de distribution, escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
- ascenseur
Source(s) documentaire(s)
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2 w 531 Education - Lycées de Franche-Comté (1954-1988)
2 w 531 Education - Lycées de Franche-Comté (1954-1988) : Dossier Lycée jean Michel, Lons-le-Saunier. projet Internat (1954-1960), projet externat (1954-1987), divers travaux de sécurité et énergie( 1975-1988).Lieu de conservation : Région Franche-Comté, Archives, Besançon - Cote du document : 2 W 531 -
1242 W 25 Lycée Jean Michel
1242 W 125 Lycée Jean Michel, Lons-le-Saunier. Correspondances entre Rectorat, Inspection académique, syndicats , parents d'élèvesLieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 1242 W 125
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Lycée Jean Michel, une rénovation engagée
Lycée Jean Michel, une rénovation engagée. Lons-le-Saunier, brochure éditée par Conseil régional de Franche-Comté., s.n., s.d.
À voir
Informations complémentaires
- lycées publics de Franche-Comté
- cour
- préau
- internat
- gymnase
- logement
- piste d'athlétisme
- stade
- cantine
- chaufferie
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
