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SCIERIE BOUCARD

25 - Les Fins

1-3 route de Maîche

  • Dossier IA25001939 réalisé en 2018
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Vue d'ensemble du site, depuis l'ouest. Au premier plan, maison bâtie entre 1928 et 1938. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Le scieur Emile Boucard (1876-?) fait construire en 1919 sa scierie et une maison (en bordure de l'actuelle rue du Calvaire). Précédemment associé avec Léopold Maire, Boucard est le gendre de Narcisse Pugin (qui exploite un moulin et une scierie à Cornabey, sur la commune de Montlebon). Son affaire est l'une des trois scieries signalées en 1921 (elles seront cinq en 1943), qui ont donné son nom au quartier des Usines. Entre 1928 et 1938, il ajoute au site sa propre habitation, peut-être agrandie à la fin des années 1940 alors que ses fils Raymond (1903-1975) et André (1913-1969) lui succèdent. Un garage est bâti en 1954 contre l'autre maison puis la scierie connaît plusieurs extensions vers le sud : jusqu'au chemin vers 1965 puis au-delà avec la construction entre 1969 et 1975 dans l'angle sud-est de la parcelle d'un corps de bâtiment, agrandi avant 1980. Un garage est ajouté à la deuxième maison entre 1975 et 1980 puis un nouveau corps de scierie (enjambant le chemin) entre 1991 et 1996. Enfin, dernière grande modification, le bâtiment du début des années 1970 est remplacé par un nouveau, plus grand, entre 2001 et 2006. Employant huit personnes, la scierie ferme vers 2014. Elle est actuellement désaffectée.
Période(s)
Principale :
  • 1er quart 20e siècle
Secondaire :
  • 2e quart 20e siècle
  • 3e quart 20e siècle
  • 4e quart 20e siècle
  • 1er quart 21e siècle
Date(s)
1919 : daté par travaux historiques

Description


La scierie est formée de trois corps de bâtiment en rez-de-chaussée surélevé sur un étage de soubassement, coiffés d'un toit à longs pans métalliques et pignons couverts. Le plus ancien (côté route de Maîche) associe pan de bois essenté de planches et briques creuses enduites ; le deuxième a un essentage de tôles, tout comme le troisième (qui enjambe un chemin et dont la structure est en pan de fer). Le logement Boucard (au n° 1) comporte étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage carré et étage en surcroît, le tout protégé par un toit à longs pans et pignon couvert, demi-croupe, noue, tuiles mécaniques et tuiles plates mécaniques sur le petit toit en pavillon marquant l'angle nord-ouest. L'autre maison (au n° 3) a vraisemblablement des murs en moellons calcaires enduits ; elle compte un étage carré et un étage en surcroît, sommé par un toit à demi-croupes et tuiles mécaniques. Un garage, en parpaings de béton enduits et toit terrasse en béton, est appuyé contre son mur méridional. Le magasin industriel, au sud-est, est en pan de béton armé et plaques de béton coulé, avec essentage de planches partiel. En rez-de-chaussée, il a un toit à longs pans en acier.
Murs :
  • calcaire
  • bois
  • fer
  • béton
  • brique creuse
  • moellon
  • pan de bois
  • pan de fer
  • pan de béton armé
  • béton armé
  • enduit
  • essentage de planches
  • essentage de tôle
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
  • tuile plate mécanique
  • fer en couverture
  • acier en couverture
  • béton en couverture
Etages :
  • étage de soubassement
  • en rez-de-chaussée surélevé
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre
Energie utilisée :
  • énergie électrique achetée

Source(s) documentaire(s)

  • 3 P 242 Cadastre de la commune des Fins, 1817-1977
    3 P 242 Cadastre de la commune des Fins, 1817-1977- 3 P 242 : Atlas parcellaire (14 feuilles), dessin (plume, lavis), par les géomètres du cadastre Mestre et Doillon, 1817- 3 P 242/1 : Registre des états de sections, s.d. [1817 ?]- 3 P 242/2-3 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, 1823-1875- 3 P 242/4 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, 1876-1914- 3 P 242/5 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1882-1910- 3 P 242/6-8 : Matrice cadastrale des propriétés non bâties, 1914-1977- 3 P 242/9-10 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1911-1974
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 242
  • Prises de vues aériennes de l'IGN (20e siècle)
    Prises de vues aériennes de l'IGN (20e siècle). Consultables en ligne via le site du Géoportail (www.geoportail.gouv.fr)
  • Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques
    Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/
  • Courtieu, Jean (dir.). Dictionnaire des communes du département du Doubs, 1982-1987.
    Courtieu, Jean (dir.). Dictionnaire des communes du département du Doubs. - Besançon : Cêtre, 1982-1987. 6 t., 3566 p. : ill. ; 24 cm.
  • Le patrimoine des communes du Doubs, 2001.
    Le patrimoine des communes du Doubs. - Paris : Flohic, 2001. 2 vol., 1387 p. : ill. ; 25 cm. (Le patrimoine des communes de France)
  • Vuillet, Bernard. Le val de Morteau et les Brenets en 1900, 1978
    Vuillet, Bernard. Le val de Morteau et les Brenets en 1900, d'après la collection de cartes postales de Georges Caille. - Les Gras : B. Vuillet, Villers-le-Lac : G. Caille, 1978. 294 p. : cartes postales ; 31 cm.
  • Maire Michel (témoignage oral)
    Maire Michel, ancien gérant de la scierie Maire et Vernier puis des Résineux du Haut-Doubs, Les Fins

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton : Pays horloger (le)
Dénomination : scierie
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
  • logement
  • garage
Carte interactive
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