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TISSAGE DE COTON SCHWOB FRÈRES, PUIS SOCIÉTÉ TEXTILE DU ROUGIN, ACTUELLEMENT MAGASIN DE COMMERCE

70 - Granges-le-Bourg

rue de Rougin

  • Dossier IA70000079 réalisé en 2004
  • Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Vue depuis l'entrée. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Le tissage de coton est construit en 1906-1907 par la société héricourtoise Schwob Frères (IA70000091). Il est repris en 1925 par la Société Textile du Rougin, fondée par l'industriel belfortain Jules Mannheimer. L'usine est agrandie et modernisée entre 1925 et 1928 d'après les plans de l'architecte belfortain Salomon : construction d'un atelier de fabrication, d'un transformateur pour la mise en place de moteurs électriques, et installation d'un système d'humidification. A la mort de Jules Mannheimer, la société passe aux mains de ses neveux, Jean et René Wormser. En 1958, elle produit des calicots, des satins, des croisés, des sergés, des renforcés sous la marque Jimaco. Un logement ouvrier collectif, dénommé cité Jules Mannheimer et actuellement situé 51 Grande-Rue, est construit au milieu du 20e siècle. Le tissage ferme ses portes en juillet 1963. Les bâtiments sont achetés et réinvestis en 1978 par la société Jaqu'auto, spécialisée dans la vente de pièces d'occasion pour automobiles, qui occupe encore les lieux. Une chaudière à vapeur et une encolleuse sont autorisées en 1926. Le tissage emploie 62 personnes vers 1930, et 40 en 1963.
Période(s)
Principale :
  • 1ère moitié 20e siècle
  • milieu 20e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)

Date de naissance : 1869 - date de décès : 1957

Albert Salomon, architecte à Belfort à partir de 1900. Né à Strasbourg. Fils d’Émile Salomon, architecte, et de Madeleine Stuber. Élève de Gaston Redon. Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris en 1900.

Description


Les ateliers de fabrication sont en rez-de-chaussée couverts de sheds et tuile mécanique. Ils sont bâtis en moellon de calcaire enduit et percés de baies à arc segmentaire en brique. Un bâtiment à charpente en bois a vraisemblablement servi de magasin industriel. L'ancienne salle de la machine à vapeur, flanquée de sa cheminée de brique, est couverte d'un toit à croupes. Le bâtiment des bureaux possède un étage en surcroît et un toit à longs pans en tuile plate. Le logement collectif ouvrier possède un étage carré, couvert d'un toit à croupes et tuile mécanique.
Murs :
  • calcaire
  • brique
  • béton
  • moellon
  • parpaing de béton
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
  • tuile plate
  • verre en couverture
Etages :
  • 1 étage carré
Couvrement :
  • charpente en bois apparente
Energie utilisée :
  • énergie électrique
  • achetée

Source(s) documentaire(s)

  • Granges-la-ville (Haute-Saône) - Gare et usine.
    Granges-la-ville (Haute-Saône) - Gare et usine. Carte postale, C.L.B. éd., Besançon, s.d. [début 20e siècle].
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 11 Fi 276/2

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel de la Haute-Saône
Aire d’étude et canton : Haute-Saône
Complément de localisation :
  • oeuvre située en partie sur la commune Granges-la-Ville
Dénomination : tissage
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
  • logement
  • logement d'ouvriers
  • bureau
  • cheminée d'usine
Carte interactive
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