SÉRIE DE 2 IMMEUBLES
39 - Morez
124, 126 rue de la République, 9, 11 rue des Promenades
- Dossier IA39000741 réalisé en 2000 revu en 2009
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Quasi identiques, les immeubles des n° 124 et 126 sont tous deux bâtis durant la décennie 1840. Ils occupent une partie des jardins de l'ancienne propriété Mandrillon, livrés à la construction à la suite de la création de la nouvelle église et du transfert de la rue de la République à son emplacement actuel (au début des années 1810). De nombreuses activités sont signalées sur les deux parcelles au fil du temps, notamment celle du ferblantier François Fiat et de ses descendants (le patronyme peint O. - ou D. - Fiat se devine encore sur le linteau d'une des portes de l'aile sud, donnant au 11 rue des Promenades). En 1934, elles abritent la boutique de confection Duparchy, la mercerie Vittot-Bohrem et les " soeurs gardes-malades " ; l'aile nord (9 rue des Promenades), en retour contre l'élévation postérieure, est occupée par les ateliers Benoît-Jeannin (émaillerie et fournitures pour l'horlogerie). En 2000, le rez-de-chaussée des immeubles accueille toujours deux boutiques de vêtements.
- 2e quart 19e siècle
Description
Les bâtiments ont des murs en moellons calcaires enduits, avec pour les immeubles une partie en pierre de taille apparente sur la rue de la République (du rez-de-chaussée jusqu'à hauteur d'appui au premier étage). Ils sont coiffés de toits métalliques : à longs pans et pignons couverts sur les immeubles, en appentis sur les ailes en retour (avec une croupe pour celle au sud). Chaque immeuble compte un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé et trois étages carrés. Leur desserte s'effectue depuis un escalier tournant en bois, placé dans une cage qui s'intercale entre la façade postérieure et l'aile. L'aile sud (11 rue des Promenades), autrefois à usage de logements et garage, a deux étages carrés. L'aile nord (au n° 9) compte trois étages carrés, le dernier semblant issu d'un rehaussement. Elle abritait des ateliers, repérables à leurs fenêtres lunetières, certaines bouchées, d'autres protégées par un petit auvent formé d'une planche revêtue de métal. Le dernier étage carré des immeubles est lui aussi éclairé par des baies lunetières, percées sur la façade postérieure.
- calcaire
- moellon
- pierre de taille
- enduit partiel
- métal en couverture
- sous-sol
- rez-de-chaussée surélevé
- 3 étages carrés
- élévation à travées
- escalier hors-oeuvre escalier tournant à retours avec jour en charpente
- baie lunetière
- immeuble avec atelier
À voir
Informations complémentaires
Les baies lunetières sont des baies de petit module, souvent à encadrement de bois, qui signalent la présence d'un atelier (de lunetier ou d'horloger).
- boutique
- logement
- atelier
- garage
- cour
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
