FERME ÉCOLE DE PORT-SUR-SAÔNE

70 - Port-sur-Saône

Aux boules - De Bougnon - route de Bougnon

  • Dossier IA70000512 réalisé en 2013
  • Auteur(s) : Philippe Mairot
Cour formée par les trois hangars et l'angle sud-est du bâtiment d'exploitation d'élevage bovin et ovin. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Parmi 4 sites étudiés pour le lycée en 1964, Port sur Saône est retenu et le 2 janvier 1968 le ministre en décide la construction. Les terrains sont acquis par le département, mais le projet estimé à 7 millions de francs est interrompu pour des raisons économiques le 10 décembre 1970. Il est décidé de transformer le collège féminin en établissement mixte, dès la rentrée 1970. En 1972, y est créé un centre de formation pour adultes. Le département ayant le 20 décembre 1973, à cette fin, rétrocédé les terrains (40ha 76,80 ares) de Port sur-Saône à l’Etat, la construction de la ferme annexée à l’établissement d’enseignement qui devient lycée agricole en 1979 avec une filière de préparation au brevet de technicien agricole, débute en 1975 et dure jusqu’en 1982 avec la construction de la villa logement de fonction, par Robert Chapuis architecte à Montigny les Vesoul, architecte dplg de la CETR,(coopérative d’études techniques rurales) avec qui est passé un marché d’ingénierie pour un coût prévisionnel en avril 1975 de 1 450 000 F à quoi s’ajoute la rémunération du concepteur pour un montant de 70 000 F. La production est d’abord céréalière puis laitière à partir de 1980. Le cheptel est en place en octobre 1981, dans le bâtiment central d’exploitation. Les travaux de construction d’un bâtiment polyvalent destiné à abriter des génisses, le troupeau ovin, et un atelier de production de taurillons et une miellerie (rucher école) programmés en 83, commencent en 1984. Cette même année voit l’installation – infructueuse - d’une méthanisation. A partir de 1994, dans la perspective d’une agriculture durable le troupeau de moutons est relancé (1999), les taurillons disparaissent au profit des bœufs, et l’alimentation des vaches se fait à base d’herbe, conformément au cahier des charges de l’emmenthal grand cru. En 1996 -1998, l’architecte Christian Bergeret construit un hangar de stockage de fourrage, d’une nouvelle stabulation avec salle de traite, laiterie, salle de classe connexe et mezzanine d’observation pédagogique. Formulée en 1979, la formation en machinisme agricole figure dans le projet de l’établissement au début des années 1990 et aboutit à la construction d’un hall d’agroéquipements ouvert en 1995, largement agrandi en 2009 et augmenté d’une halle du machinisme. (architecte : Christian Bergeret) Un hangar à matériel est également construit en 2009-2010. La décentralisation (loi du 13 août 2004) conduit, à Port sur Saône, au transfert de 40ha, 76 a, 80 ca (parcelles ZP n° 20, 21, 23, 99) En 2001, l’exploitation compte 226 ha (115 ha en céréales et oléoprotéagineux et 111 ha en surfaces en fourragères.) En 2009, l’architecte Christian Bergeret à qui succèdent sa fille Aude Bergeret-Port et son gendre Thierry Port, au sein du cabinet Bergeret et associés construit la maison du directeur d’exploitation, dite expérimentale, dite maison verte en béton de chanvre.
Période(s)
Principale :
  • 4e quart 20e siècle
Secondaire :
  • 1er quart 21e siècle
Date(s)
1975 : daté par source
1994 : daté par source
2009 : daté par source

Description


Les neufs bâtiments et les serres (aujourd’hui louées à des tiers) qui constituent la ferme école sont dispersés, sans plan d’ensemble, sur le terrain à peu près plat qui jouxte au sud la route départementale n°100 au lieu-dit La Ravière, 2 kilomètres à l’est de l’agglomération de Port sur Saône. Actuellement l’exploitation compte 220 Ha, pour partie en location pour partie en pleine propriété. Venant de Port–sur -Saône, on trouve tout d’abord le bâtiment d’accueil que prolonge à l’est un hall d’exposition de forme carrée dont trois des angles sont partiellement coupés, dans leur partie inférieure, et dont le quatrième s’efface dans le couloir de liaison avec le bâtiment de formation. Trois poteaux de béton soutiennent la toiture en pavillon aux trois angles. Ce hall est en béton bardé de tôle d’acier gris à grosses nervures inclinées, couvert en tôle, est vitré sur sa face nord-ouest, et inclut une porte coulissante sur sa face sud-est. Une aire de stationnement est disposée le long de la route. Une passerelle extérieure en métal permet de rejoindre le niveau haut du pignon est du bâtiment de formation : il est en béton, et parpaing de béton avec des essentages de tôle d’acier vert sur trois de ses côtés, et gris au nord à grosses nervures verticales, et couvert par des enduits sur son pignon ouest. Son toit de tôle d’acier sur une charpente de métal partiellement apparente, est pour partie à longs pans, pour partie en appentis. Le long côté sud de cet édifice de forme approximativement rectangulaire, a un étage de soubassement occupé par des ateliers et des halls, largement ouvert sur la cour que constitue de fait l’espace commun de circulation avec le hall du machinisme, également rectangulaire, qui lui fait face. Son long côté nord qui borde la route est couvert en appentis, n’a qu’un niveau occupé par des bureaux et des salles éclairées par des baies régulières donnant au nord. La partie sud du pignon ouest, enduit, forme un avant corps, couvert par une terrasse. Le hall du machinisme, construit en béton et parpaings de béton, est couvert en appentis brisé de tôle d’acier sur une charpente de métal partiellement apparente. Il est en rez–de-chaussée, a sept travées desservies par sept hautes portes sur la face antérieure (nord), permettant les mouvements des engins. Il présente des essentages de tôle d’acier vert à nervures verticales sur les 5 parties orientales et gris, pour les deux travées à l’ouest, à grosses nervures horizontales.Plus à l’est, non loin de la route, on trouve deux maisons abritant des logements de fonction : la plus à l’ouest, est composée de deux volumes conjoints disposés dans le même axe est – ouest, avec deux toits à long pans, couvert en tuiles mécaniques, à pignons couverts, enduits. L’un, à l’est, est plus petit que l’autre, en rez-de–chaussée ; l’autre comporte un étage de comble, un avant corps d’entrée sur la façade ouest couvert en appentis. La seconde, distante de 52 mètres au nord-est, est la maison du directeur d’exploitation, dite maison verte basse énergie. Construite en béton de chanvre produit sur place, par l’architecte Christian Bergeret, cette maison expérimentale est à ossature bois, enduite. Elle est composé de deux volumes conjoints ; au nord un volume rectangulaire en rez-de-chaussée couvert en terrasse, abrite notamment un garage ; au sud la partie habitation a un étage carré, couvert partiellement d’une toiture terrasse au sud et d’un toit à longs pans orienté est ouest, couvert en tuile plate et présentant trois panneaux photovoltaïques sur son versant sud. Les pignons portent des essentages de planches. Sa façade sud est à travée, avec un axe de symétrie et deux auvents brise soleil alignés l’un au-dessus de l’autre. Constituant approximativement le centre de l’ensemble, et le plus grand, un bâtiment d’exploitation abrite bovins et ovins. C’est un hangar en parpaings de béton, planches et tôles, en forme de parallélépipède rectangle, avec un toit de tôle ondulée, à longs pans, orienté approximativement nord-est sud-ouest, sur une charpente métallique. De part et d’autres, des toits en appentis de tôle ondulée couvrent les parties adjacentes, abritant notamment, au nord, le miellerie et divers ateliers. Le pignon porte un essentage de tôle nervurée ocre à l’est, blanc à l’ouest. Une plate-forme à fumier est disposée à l’angle sud-ouest.Trois hangars l’entourent : à l’est un hangar à matériel, (toit à longs pans en tôle ondulée, béton et planche) avec son appentis au sud est dédié à la gestion phytosanitaire, au sud-est un hangar à fourrage, avec son grand avant - toit sur le côté nord ouvert, (charpente en bois et métal, planches, ouvert sur les deux côtés, toit à longs pans en tôle ondulée), au sud un hangar à stabulation libre d’ovins et de bovins.( béton et tôle nervurée, charpente métallique, toit à longs pans en tôle ondulée)Le bâtiment de production laitière occupe l’extrémité sud de la parcelle. Deux volumes sont comme encastrés l’un dans l’autre, à la perpendiculaire : le principal (en béton et planches, charpente métallique) dont le toit à long pans (tôle ondulée) est orienté est-ouest, abrite l’étable des vaches laitières. Une mezzanine pédagogique y est aménagée. Le second plus petit et moins haut,(en parpaings de béton enduit), dont le toit à croupe, en tôle ondulée, est orienté nord sud, abrite la salle de traite et la salle d’exploitation.Le flanquant à l’ouest, se trouvent une fosse à purin et aire à fumier ; à l’est, deux silos en aluminium et un à l’intérieur.
Murs :
  • bois
  • béton
  • béton
  • bois
  • paille
  • parpaing de béton
  • pan de bois
  • essentage de tôle
  • enduit
  • enduit
  • enduit
Toit :
  • acier en couverture
  • tuile mécanique
  • tôle ondulée
Etages :
  • 1 étage carré
Couvrement :
  • charpente métallique apparente
Elévation :
  • élévation à travées
Escalier :
  • escalier isolé, escalier droit, en maçonnerie

Source(s) documentaire(s)

  • 1633 W 13 LEGPA Vesoul (1947-1984)
    LEGPA Vesoul (1947-1984) plans, statistiques, correspondances, photographies.
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 1633 W 13

Informations complémentaires

Thématiques :
  • lycées publics de Franche-Comté
Aire d’étude et canton : Franche-Comté
Dénomination : école d'agriculture, ferme, lycée
Parties constituantes non étudiées :
  • passerelle
  • escalier indépendant
  • silo
  • grange
  • étable à vaches
  • laiterie
  • entrepôt agricole
  • hangar agricole
Carte interactive
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