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FERME

71 - La Chapelle-Naude

Chantizy

  • Dossier IA71001517 réalisé en 2008
  • Auteur(s) : Gaëlle Prost
Vue d'ensemble de la façade du logis. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Ferme figurant sur les cadastres de 1811 et 1845 en vis-à-vis d'un aussi long bâtiment dont il reste la moitié aujourd'hui. Elle date probablement du 16ème siècle comme en témoignent sa charpente et ses pans de bois. Les propriétaires ont démonté la "cheminée chauffant au large", encore intacte, dans les années 1980. Elle occupait 7m2 au sol et chauffait deux logis. Ils ont conservé la cloche qui était située au sommet de la souche de cheminée. Elle porte l'inscription "CHOVILLET MA FAICT A DIION, 1669". Les propriétaires ont aussi connu un escalier d'origine, parallèle à la façade, dont le palier surplombait la porte de l'"utau" de droite. Ils ont conservé une tuile datée de 1667. Ils ont comblé la grande mare rectangulaire qui était perpendiculaire au bâtiment. Cette ferme serait est l'un des bâtiments de l'ancienne tuilerie de Chantisy citée par C. Courtépée. Le beau pignon nord en pans de bois à croix-de-saint-André est caché par la croupe qui couvre la chambre en pans de bois à "bâton-rompu" probablement ajoutée au 17ème ou au 18ème siècle. A une époque inconnue les logis ont été doublés en profondeur, en brique. Au 20ème siècle ces pièces accueillaient encore les celliers (ou "chambres à lait"), les éviers et les échelles menant au grenier. Une dépendance située dans l'alignement de la ferme, à gauche, de même hauteur et même largeur, a été détruite après 1989.
Période(s)
Principale :
  • 16e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)

Description


Ferme implantée parallèlement à la route. Le pan de bois de la façade est constitué de deux grandes croix superposées, renforcées par un niveau d'entretoises en leur milieu. L'une fait la hauteur du rez-de-chaussée et l'autre celle du surcroît. La pièce située à l'extrémité droite du bâtiment est en "bâton-rompu". Le remplissage en briques épaisses dessine des formes géométriques variées. L'épaisse sablière basse est assemblée à mi-bois avec clé et repose sur un soubassement n'excédant pas deux lits de brique. Les murs ont 40 cm d'épaisseur et les décharges et entretoises 20cm. La ferme est constituée de deux grandes pièces principales flanquées de dépendances (remaniées) à gauche. Les deux piliers de brique qui soutenaient la base de la hotte de la cheminée au milieu des sommiers sont encore en place. La porte du grenier inférieur de chaque "hutau" est visible en façade, au surcroît, mais les escaliers ont disparu. Charpente à fermes simples. Les contrefiches et les aisseliers qui assurent le contreventement sont courbes pour la plupart. Les chevrons sont noircis par la fumée qui devait s'échapper de la hotte de la cheminée. Le haut comble aigu accueillait autrefois un grenier sur deux niveaux. L'extrémité dépassante des entraits de ferme associée à une dizaine d'aisseliers courbes soutiennent une panne sur laquelle repose l'auvent. Un puits à mur de margelle en brique est situé dans la cour. Un toit à porcs en pans de bois à chevrons est situé de l'autre côté de la route, parallèlement à la façade postérieure de la ferme.
Murs :
  • brique
  • bois
  • pan de bois
Toit :
  • tuile plate
Etages :
  • en rez-de-chaussée
  • comble à surcroît
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre échelle en charpente
Typologie :
  • logis et dépendances alignés sous un même toit

Informations complémentaires

Thématiques :
  • enquête partielle
  • habitat de la Bresse bourguignonne
  • enquête externe
Aire d’étude et canton : Saône-et-Loire
Dénomination : ferme
Parties constituantes non étudiées :
  • puits
  • étable
  • toit à porcs
Carte interactive
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