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TOMBEAUX DE JULIE ET EUGÉNIE GIROD

39 - Morez

Cimetière, quartier 3 - 3 Septembre - 10 allée du 3 Septembre

  • Dossier IA39000675 réalisé en 2000 revu en 2009
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Tombeau d'Eugénie Girod : vue d'ensemble. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Les deux tombeaux ont été réalisés au milieu du 19e siècle pour Marie-Julie Girod, décédée le 17 mars 1846, et Marie-Joséphine-Eugénie Girod, née le 20 mai 1822 et décédée le 17 octobre 1852. Le premier relève de la production de la fonderie Saint-Eve Frères et Maillard-Salin, à Besançon : certains éléments sont tous droit sortis de son catalogue de cette époque (non daté mais postérieur à 1842). Reprise en 1829 par Jean-Baptiste Saint-Eve, la fonderie est passée, à sa mort en 1842, à ses fils qui la même année s'associent avec Maillard-Salin (elle fermera au cours de la décennie 1870). Le deuxième tombeau est signé par le dijonnais G. Bourgeois.
Période(s)
Principale :
  • milieu 19e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)

Saint-Eve Frères et Maillard-Salin, fondeurs à Besançon (Doubs). Reprise en 1829 par Jean-Baptiste Saint-Eve, la fonderie est passée, à sa mort en 1842, à ses fils qui la même année s'associent avec Maillard-Salin (elle fermera au cours de la décennie 1870).

G. Bourgeois, sculpteur à Dijon (Côte d'Or). 19e siècle.

- date de décès : 1846

Marie-Julie Girod, habitante de Morez (Jura), morte en 1846.

Date de naissance : 1822 - date de décès : 1852

Marie-Joséphine-Eugénie Girod, habitante de Morez (Jura), née le 20 mai 1822, morte le 17 octobre 1852.

Description


Les tombeaux sont réunis dans un enclos fermé par une grille en fonte de style néo-gothique (n° 154 du catalogue Saint-Eve), haute de 104 cm. Egalement en fonte et de style néo-gothique, le premier, qui repose sur un dé de pierre de 64 cm de côté et 49 cm de haut, est composé d'un baldaquin abritant une urne (n° 165 du catalogue). Il est haut de 255 cm et large de 55 cm. Son piédestal octogonal (n° 161), sommé par une corniche, est orné de quatre figures d'anges sur les petits côtés formant pan coupé, les grands côtés étant ouverts d'une arcature double reposant sur des colonnettes. Quatre colonnettes élancées supportent le baldaquin (également n° 161), en forme de toit en double bâtière, coiffé par une croix. Trois plaques en fonte vissées sur le dé en pierre portent diverses inscriptions, dont l'épitaphe de Marie-Julie Girod. Le deuxième tombeau, celui de Marie-Joséphine-Eugénie, associe une stèle en marbre blanc (haute de 212 cm, longue de 65 et large de 24) à une dalle en pierre (hauteur 30 cm, longueur 120 cm et largeur 57 cm). Posée sur quatre boules, cette dernière est en forme de coussin (muni d'un pompon à chaque angle) et porte une couronne de roses. La stèle est dotée de deux colonnettes, d'un fronton triangulaire à pinacles et décor végétal. La signature du sculpteur est gravée sur le côté gauche : " Bourgeois-G / à Dijon ". Plan de 1992 : quartier 3 n° 28.
Murs :
  • calcaire
  • marbre
  • fonte
  • pierre de taille
Décors :
  • fonderie
  • sculpture

Les anges figurés sur la base métallique du premier tombeau sont coiffés d'un casque, revêtus d'une armure (portant une croix pattée sur la poitrine) et tiennent à la main une épée à lame ondulée (à la manière d'un kriss) ; l'urne est de forme allongée et munie d'anses (à angle droit) dans lesquelles passe un tissu. Symbole d'éternité et d'amour, la couronne de roses repose sur la plate-forme du deuxième tombeau, vers la stèle.

Source(s) documentaire(s)

  • Plan de situation.
    Plan de situation. D'après un dessin intitulé " Cimetière de Morez ", 1992, sans échelle, par Topordi (dessinateur)
    Lieu de conservation : Archives communales, Morez

Informations complémentaires

Aire d’étude et canton : Morez
Dénomination : tombeau
Parties constituantes non étudiées :
  • clôture
Carte interactive
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