FONDERIE GIRARDOT, PUIS USINE DE CONSTRUCTION MÉCANIQUE SCHEIDECKER ET KOHL

70 - Lure

14, 16 rue des Gleux

  • Dossier IA70000280 réalisé en 2007
  • Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Logement ouvrier (?). Vue de face. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


En vertu d'une autorisation accordée le 15 août 1866, François Girardot établit "une fonderie de cuivre au creuset" rue des Gleux. Il transfère son usine à Ronchamp (étudiée IA70000148) en 1875, et les locaux sont repris par Gustave Molard, qui y implante un atelier de construction mécanique. Son beau-père, le sieur Scheidecker, étant propriétaire d'une usine métallurgique à Thann (68), les établissements Molard deviennent une succursale de la firme Scheidecker, rebaptisée peu après Scheidecker et Kohl. Spécialisée dans la grosse chaudronnerie, elle fabrique des chaudières et générateurs de machines à vapeur, mais également du matériel pour l'industrie textile (blanchiment, teinturerie, apprêt). L'usine cesse son activité vers 1925. Le site est occupé à partir de 1929 par l'entreprise de camionnage Rivez, auquel est adjoint après la Seconde Guerre mondiale un garage de réparation et de vente d'automobiles. Une partie des bâtiments a été convertie en logements, mais les ateliers sont toujours en place. En 1873, la fonderie utilise une machine à vapeur de 6 ch. La fonderie Girardot emploie 20 hommes et 5 enfants en 1875. L'usine de construction mécanique emploie 20 ouvriers en 1879, 16 hommes et 6 enfants en 1893, 60 en 1900 et en 1924.
Période(s)
Principale :
  • 3e quart 19e siècle

Description


Les ateliers de fabrication comprennent trois bâtiments contigus, construits en moellon de grès enduit, et couverts de toits à longs pans en tuile mécanique.
Murs :
  • grès
  • moellon
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
Etages :
  • 1 étage carré
  • étage de comble
Energie utilisée :
  • énergie thermique produite sur place
  • énergie électrique achetée

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel de la Haute-Saône
Aire d’étude et canton : Haute-Saône
Dénomination : fonderie, usine de construction mécanique
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
  • logement
Carte interactive
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