Télécharger la version PDF

FÉCULERIE, PUIS SCIERIE, ACTUELLEMENT ENTREPÔT INDUSTRIEL

70 - Arc-lès-Gray

La Féculerie - R.D. 70

  • Dossier IA70000339 réalisé en 2008
  • Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Vue d'ensemble depuis la rive gauche de la Saône. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Une "fabrique", comprenant machine à vapeur et cheminée, dépôt de bois, écurie, pont à bascule, hangar et entrepôt, laboratoire et maison, est édifiée le long de la Saône vers 1889 par le parisien Henri Jumelle. Il s'agit vraisemblablement du botaniste, nommé en 1894 à la faculté des Sciences de Marseille, qui mena des recherches sur les variétés de plantes susceptibles d'être utilisées dans l'industrie ou l'alimentation. Cette usine, dont le type de production n'est pas connu, cesse son activité avant 1897. A cette date, A. Georges, travaillant pour la société des Féculeries et Glucoseries de Tournus et d'Arc-lès-Gray, demande l'autorisation d'y installer une "fabrique de sirop de fécule avec revivification de noir animal [...] et une fabrique de fécules de pomme de terre sur les terrains contigus". L'établissement est autorisé par arrêté préfectoral en septembre 1898, bien que les travaux soient déjà en cours en avril de la même année. La matrice cadastrale mentionne diverses constructions entre 1898 et 1900 : un bâtiment des pommes de terre, un local pour les moteurs et des essoreuses, un magasin, un atelier de réparation, un bâtiment pour la machine à vapeur, une cheminée, des fosses de décantation, etc. La féculerie est en activité en 1901. En 1937, elle traite annuellement 4 000 à 5 000 t de pomme de terre, pour une capacité de production maximale de 1 200 t de fécule, destinée aux industries textile, papetière et alimentaire. L'usine cesse son activité après la Seconde Guerre mondiale. Les bâtiments ont été occupés dans le troisième quart du 20e siècle par une scierie, puis dans les années 1980 par la société Reverdy (transformation de produits pour l'alimentation du bétail). Elle a laissé place à la société Eurochanvre, qui a construit un nouvel atelier de fabrication à l'est, mais qui utilise les anciens bâtiments comme entrepôt industriel. La cheminée a été détruite à une date indéterminée.
Une machine à vapeur est attestée en 1897. Sa puissance est de 120 ch en 1937. Demande d'installation d'une chaudière à vapeur Larbodière (Aubervilliers) en 1929.
Période(s)
Principale :
  • 4e quart 19e siècle

Description


Les ateliers de fabrication et entrepôts industriels sont construits en moellon de calcaire, couverts de toits à longs pans, tuile mécanique et tôle. Ils sont ajourés de baies semi-circulaires, ou rectangulaires, couvertes d'arc segmentaire en brique. Le bureau est construit en rez-de-chaussée.
Murs :
  • calcaire
  • moellon
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
  • fer en couverture
Etages :
  • 1 étage carré
Energie utilisée :
  • énergie thermique produite sur place
  • énergie électrique achetée

Source(s) documentaire(s)

  • Arc-lès-Gray. La féculerie.
    Arc-lès-Gray. La féculerie. Carte postale, s.n., impr. A. Bergeret, Gray, s.d. [début 20e siècle].
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 11 Fi 26
  • Féculeries et glucoseries de Tournus et d'Arc lès Gray. Plan de l'usine d'Arc lès Gray.
    Féculeries et glucoseries de Tournus et d'Arc lès Gray. Plan de l'usine d'Arc lès Gray. Calque, plume, lavis, signé A. Georges, échelle 1:200, Tournus, le 21 décembre 1897.
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 5 M 183

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel de la Haute-Saône
Aire d’étude et canton : Haute-Saône
Dénomination : féculerie
Parties constituantes non étudiées :
  • entrepôt industriel
  • atelier de fabrication
  • salle des machines
  • bureau
Carte interactive
Haut de page