PRÉSENTATION DE LA COMMUNE DE BEAUVERNOIS

Commune la plus à l'est du canton, et même de la Saône-et-Loire. Frontières avec six communes du Jura à l'est, au nord et au sud. Elle est établie au nord de la route départementale n° 1 de Bellevesvre à Sellières et inclut trois enclaves (73 hectares en tout) de la commune jurassienne de Chêne-Sec. La commune est délimitée au nord par La Brenne et traversée par La Chaux. 65% de la population habite les cinq écarts, surtout Tilleret et les Bigueurs. Aujourd'hui l'activité économique du village se résume à deux élevages de poulets, deux élevages de vaches laitières et à viande, et quelques petites exploitations de polyculture et élevage.

Beauvernois, "bel aulne" selon le gaulois "vernos", est situé sur la voie romaine de Bellevesvre à Sellières, à la stricte limite du Duché et de la Comté de Bourgogne. En 1563 la seigneurie appartenait à Claude-François de Neufchâtel et Françoise de Rye. Le château situé sur une motte aux "fournus" n'existait déjà plus. La chapelle construite à côté au 16ème siècle permettait aux fidèles de ne plus faire la route jusqu'à l'église de Commenailles. Si le village comptait encore 50 à 60 feux avant les guerres du 17ème siècle, il n'en restait plus que 17 en 1659. Eglise de la seconde moitié du 19ème siècle. L'église de Beauvernois fut longtemps réunie à celle de Mouthier-en-Bresse pour le spirituel et devient succursale en 1870. Mairie-école de 1880 : l'école ferme en 1974. Encore un fabricant de sabots au début des années 1980. La population était de 379 habitants en 1801, 463 en 1846, 310 en 1901, 206 en 1946, 155 en 1968 et 82 en 1999. 13 exploitations agricoles en 1988. Sources : IGN 3225 O ; Inventaire départemental (A-M. et R. Oursel) ; recherches de Marc Michon.