ACIÉRIE DU BREUIL ; ACTUELLEMENT INDUSTEEL FRANCE
71 - Le Breuil
Harfleur
- Dossier IA71000142 réalisé en 2000
- Auteur(s) : Frédéric Pillet
Historique
La société Schneider et Cie entreprend à partir de 1916 l'installation d'une nouvelle aciérie sur le site du Breuil, sous la direction de l'ingénieur Alphonse Barberot. La construction, supervisée par le service d'architecture de l'entreprise dirigé par M. Landrevault, fut exécutée par les entreprises Munier (charpentes métalliques), Meyer (atelier dolomitique en béton armé), Mallet et Lorphelin (autres bâtiments en béton armé dont la sous-station électrique). Achevée en 1918, cette usine est alors dotée de vingt-huit gazogènes Hilger, huit fours Martin (deux fours basiques de 25 à 30 tonnes et six de 50 à 60 tonnes dont un acide). L'aciérie est destinée à la fabrication de gros lingots, gros moulages et lingots en acier au carbone pour les laminoirs voisins à partir de 1920. Elle conserve cet équipement jusqu'en 1957 (excepté le four n°1, détruit en 1944). A cette date les fours n°2, 3 et 4 sont remplacés par deux fours électriques de 80 tonnes et une installation de coulée sous vide ; les fours n°5 et 6 par un troisième four électrique en 1961, puis les fours n°7 et 8 par une fonderie d'acier. Jusqu'en 2006, Usinor Industeel exploite sur ce site un four électrique de 100 tonnes, une installation de coulée sous pression et une fonderie d'acier. L'ancienne halle des gazogènes est en cours de démantèlement. L'usage du charbon est abandonné à partir de 1957 au profit de l'électricité.
Période(s)
Principale :
- 1er quart 20e siècle
Date(s)
1916 :
daté par source
Description
Les cinq halles de l'aciérie sont constituées de structures et charpentes métalliques apparentes (poteaux et poutrelles à treillis), couvertes de toits à longs pans en tuile mécanique, à lanterneau. La halle de coulée sous pression, perpendiculaire aux précédentes, est bardée et couverte de tôles nervurées. Les bâtiments annexes sont de deux types : soit des bâtiments à pans de fer, remplissage en brique et toits à longs pans en tuile mécanique (magasin à briques), soit des bâtiments en béton armé, couverts d'un toit-terrasse (atelier d'entretien, sous-station électrique), d'une voûte en béton (hangar industriels des locomotives) ou d'une charpente en béton armé apparente couvertes de toits à longs pans en tuile mécanique (atelier de dolomie). L'usine fait partie en 2013 du groupe Arcelor Mittal. Il se compose d'un ensemble de production recentré sur l'acier recyclé pour des projets spécifiques (crémaillères destinées à l'industrie d'exploration pétrolières, pièces pour Airbus ...) et d'un Centre de Recherche des Matériaux du Creusot.
Murs :
- brique
- béton
- métal
- pan de fer
- béton armé
Toit :
- tuile mécanique
- béton en couverture
- tôle nervurée
Couvrement :
- charpente métallique apparente
- charpente en béton armé apparente
- voûte en berceau
Energie utilisée :
- énergie électrique
- achetée
Informations complémentaires
Thématiques :
- enquête partielle
- Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
- canaux de Bourgogne
Aire d’étude et canton :
Saône-et-Loire
Complément de localisation :
- oeuvre située en partie sur la commune Torcy
Hydrographie :
canal du Centre
Dénomination :
aciérie
Parties constituantes non étudiées :
- bureau
- entrepôt industriel
- four industriel
- hangar
- centrale électrique
- atelier de réparation
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
