ÉGLISE PAROISSIALE SAINT-MAURICE

25 - Jougne

  • Dossier IA00014172 réalisé en 1986
  • Auteur(s) : Gilbert Poinsot
Vue générale depuis le Mont Ramey. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Dans son devis instructif « des ouvrages de toute nature pour la construction de l’Église de la commune » en date du 15 juillet 1852, l’architecte Maximin Painchaux signale que le conseil municipal a décidé la reconstruction de l’église paroissiale, élevée en 1663, jugée « trop vétuste et trop exiguë » du fait du fort développement de la population des forges du hameau de la Ferrière. Pour agrandir l’édifice, l’architecte bisontin doit gagner du terrain au-delà du rempart en construisant le chœur sur un mur de soutènement en moellons et en empiétant, pour les bas-côtés, sur les parcelles du presbytère et du jardin appartenant à la veuve de Séraphin Roux, maître de poste et aubergiste à l’enseigne des « Trois Pigeons ». Il doit par ailleurs tenir compte de la volonté des habitants de conserver leur ancien clocher (portant la date 1662). L'église est consacrée en 1858.
Endommagée lors de l’incendie de 1870, l’église est restaurée, tout en gardant son plan antérieur, par l’architecte Louis Lavie de Besançon. Soucieux de ne pas alourdir les dépenses de la commune, fortement éprouvée par l’incendie, l’architecte a soin de restaurer les pièces de l’ancien mobilier : « les bancs, le maître-autel, les autels latéraux dont la statue de saint Maurice, la stalle du célébrant, le confessionnal, etc. » Il réalise les dessins de la porte d’entrée en chêne et de la tribune. Quant aux verrières du chœur, il refait entièrement les panneaux à personnages « en raccordant avec soin et les lignes du dessin et les diverses couleurs. » C’est sans doute pour le remercier du soin qu’il met à épargner l’argent de la commune que les conseillers municipaux lui demandent d’intervenir, quelques années plus tard, pour la construction de la mairie, des écoles du village, des hameaux de la Ferrière et d’Entre-les-Fourgs. Quant à la tour-clocher, objet de toutes les attentions, elle a bénéficié, depuis sa construction en 1663, de plusieurs campagnes de restauration, dont la dernière, par Raymond Chavanne de Pontarlier date de 1981. Il lui a restituée une de ses anciennes couvertures, un toit à l’impériale en zinc.D epuis 1898, les trois cloches réalisées par la Maison Robert de Nancy rythment la vie des habitants.
Période(s)
Principale :
  • 3e quart 17e siècle
  • 3e quart 19e siècle
Date(s)
1662 : porte la date

Description

Murs :
  • calcaire
  • moellon
  • pierre de taille
Toit :
  • tuile mécanique
  • métal en couverture
Plan :
  • plan en croix latine
Etages :
  • 3 vaisseaux
Couvrement :
  • voûte d'ogives
Elévation :
  • élévation ordonnancée
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre escalier en vis sans jour
Décors :
  • sculpture


armes de Jougne

Source(s) documentaire(s)

  • 72. Jougne - L'Eglise et le Bureau de Douanes, [1er quart 20e siècle].
    72. Jougne - L'Eglise et le Bureau de Douanes, carte postale, par Ch. Simon à Maîche, s.d. [1er quart 20e siècle].
  • L'église vue de l'ouest, [1ère moitié 20e siècle].
    L'église vue de l'ouest, carte postale, s.d. [1ère moitié 20e siècle].
  • L'église vue de l'ouest (vue rapprochée), [1ère moitié 20e siècle].
    L'église vue de l'ouest (vue rapprochée), carte postale, s.d. [1ère moitié 20e siècle], Cim éd.
  • 22742. - Jougne (Doubs). L'Eglise et l'Hôtel de la Couronne, [1ère moitié 20e siècle ?].
    22742. - Jougne (Doubs). L'Eglise et l'Hôtel de la Couronne, carte postale, s.d. [1ère moitié 20e siècle ?], Parriaux éd.
  • Le choeur, [1ère moitié 20e siècle ?].
    Le choeur, carte postale, s.n., s.d. [1ère moitié 20e siècle ?].

Informations complémentaires

Thématiques :
  • petites cités comtoises de caractère
Aire d’étude et canton : Mouthe
Dénomination : église paroissiale
Carte interactive
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