INSTRUMENT D'OBSERVATION ET D'OPHTALMOLOGIE (STÉRÉOSCOPE DE HOLMES)

39 - Morez

35 quai Aimé Lamy

  • Dossier IM39002393 réalisé en 2011
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Vue d'ensemble. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Ce stéréoscope a été réalisé dans le troisième quart du 20e siècle par la société de matériel ophtalmologique Luneau et Coffignon, issue de la maison Luneau fondée en 1928. Signalée à Paris au 3 rue d'Edimbourg et au 81 boulevard Malesherbes, actuellement basée à Prunay-le-Gillon (Eure-et-Loir), cette société a fusionné en 2003 avec Visionix (fondé en 1994) et acquis en 2010 Briot International, fabricant depuis 1934 des meuleuses pour opticiens. Utilisé pour tester la vision binoculaire, l'appareil a aussi pu servir à la correction du strabisme suivant une méthode mise au point à l'hôpital Lariboisière, juste après le deuxième guerre mondiale, par les professeurs Edward Hartmann (1893-1975) et Suzanne Braun-Vallon. Le principe de la stéréoscopie a été décrit en 1838 par le physicien anglais Charles Wheatstone (1802-1875), qui réalise alors le premier stéréoscope, et un nouveau modèle (dit"mexicain"), plus léger et meilleur marché, été inventé vers 1860 par le médecin et poète Oliver-Wendell Holmes (1809-1894).

Description


Le stéréoscope de Holmes est destiné à tester les trois degrés de la vision binoculaire de près (vision simultanée, fusion et relief) et à effectuer un travail de rééducation de ses capacités (orthoptie). Il fait appel à des couples d'images ayant une partie commune et des différences. Réalisé en bois feuillu indigène (chêne ?), l'appareil se compose de deux lentilles convexes séparées par une planchette verticale et protégées par une visière (également en bois), et d'une plaque en plastique noir sur laquelle se fixent les deux cartes stéréoscopiques. La plaque, avec graduation en partie basse (pour tenir compte de l'écart pupillaire), peut être rapprochée ou éloignée des lentilles en la faisant coulisser sur son support. Un manche pliable fixé sous le stéréoscope permet de le tenir à la main. Les cartes, en carton imprimé, sont conservées dans une boîte en carton à couvercle amovible.
Catégories :
  • enseignement
  • optique
Structures :
  • instrument spécialisé, instrument spécialisé

Source(s) documentaire(s)

  • Massicard Etienne (témoignage oral)
    Massicard Etienne, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez
  • Vuillet Frédéric (témoignage oral)
    Vuillet Frédéric, professeur d’Optique au lycée Victor Bérard, à Morez

Informations complémentaires

Thématiques :
  • lycées publics de Franche-Comté
Aire d’étude et canton : Morez
Dénomination : instrument d'observation, instrument médical
Carte interactive
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