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MAISON DE NOTABLE

25 - Besançon

Îlot Ronchaux - Renan - 20 rue Renan

  • Dossier IA25000240 réalisé en 1996 revu en 2001
  • Auteur(s) : Christiane Roussel
Vue d'ensemble de la façade postérieure du logis secondaire. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du Patrimoine

Historique


Dans la 1ère moitié du 16e siècle, il semble qu'un logis sur rue et un sur cour, bâti sur des caves voûtées en berceau, existaient déjà, tous deux remaniés dans la 2e moitié du 16e siècle, en particulier au niveau de leurs façades postérieures. En 1691, date portée sur une baie en accolade du 1er étage du logis secondaire, de nouveaux travaux sont entrepris, notamment la construction d'un escalier à cage ouverte entre les deux logis sur un soubassement conservé de la 1ère moitié du 16e siècle, et d'un escalier extérieur droit en maçonnerie et rampe en ferronnerie desservant le logis secondaire. C'est probablement à la même époque qu'une remise a été aménagée au rez-de-chaussée de ce logis, tout comme le couloir traversant donnant accès au jardin, en recoupant une pièce du rez-de-chaussée, et peut-être le corps de bâtiment gauche sur jardin, dans lequel était aménagé un bûcher en rez-de-chaussée et quatre chambres de domestiques à l'étage. Le 28 juillet 1773 l'édifice est acheté à madame de Langlade par le conseiller au parlement Claude-Mathieu Marrelier de Verchamp et a été vendu le 8 messidor an III comme bien de l'émigré Antoine-François-Xavier Marrelier. Une description estimative de la maison du 7 ventose an III montre que celle-ci n'a pas subi de transformations majeures depuis cette date, mis à part au 19e siècle, la création d'une porte et d'une coursière sur une partie du 1er étage du logis principal indiquant une modification de la distribution intérieure, l'aménagement des combles du logis secondaire en appartement dans la 2e moitié du 20e siècle, et la transformation d'une buanderie en cuisine à une époque indéterminée au rez-de-chaussée du logis secondaire côté jardin. Dans cette maison a vécu l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées Louis-Jean-Victor Résal (1854-1920) auteur, entre autre, du pont Alexandre III à Paris.
Période(s)
Principale :
  • 16e siècle
  • 4e quart 17e siècle
Secondaire :
  • 19e siècle
  • 2e moitié 20e siècle
Date(s)
1691 : porte la date
Auteur(s) & personnalité(s)

Date de naissance : 22/10/1854 - date de décès : 1919

Louis-Jean-Victor Résal, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, né le 22 octobre 1854 et mort en 1919 à Besançon (Doubs). Auteur du pont Alexandre III à Paris.

Description


Maison à deux logis parallèles en pierre de taille, bâtis sur des caves voûtées en berceau avec entrée cochère latérale sur rue couverte d'un plafond à la française, et un couloir décentré sur le logis secondaire en L donnant accès à un jardin. Un escalier à cage ouverte sur cour, en maçonnerie avec rampe et colonnes en bois tourné, dessert les deux logis, le secondaire étant aussi distribué par un escalier extérieur droit en maçonnerie avec rampe en ferronnerie. Un corps de bâtiment à gauche du jardin, en bois recouvert d'enduit au premier étage, comprend un bûcher en rez-de-chaussée et quatre chambres de domestique à l'étage. Le rez-de-chaussée de l'aile sur jardin du logis secondaire était occupé par une buanderie transformé en cuisine.
Murs :
  • calcaire
  • bois
  • pierre de taille
  • enduit
Toit :
  • tuile plate
Etages :
  • sous-sol
  • 1 étage carré
Couvrement :
  • voûte en berceau
Elévation :
  • élévation ordonnancée
Escalier :
  • escalier de distribution extérieur, escalier de type complexe, cage ouverte en maçonnerie
  • escalier de distribution extérieur, escalier droit, en maçonnerie
Typologie :
  • maison à entrée cochère
Décors :
  • sculpture

Trois têtes d'homme ou de femme décorent le bandeau d'appui de la façade sur rue.

Source(s) documentaire(s)

  • Besançon : extrait du plan cadastral, 1974, section AM
    Besançon : extrait du plan cadastral, 1974, section AM.

Informations complémentaires

Observations :
Les éléments les plus remarquables de cette maison à entrée cochère sont constitués par l'élévation sur rue de la 1ère moitié du 16e siècle et l'escalier à cage ouverte sur cour de la fin du 17e siècle, qui figure parmi les premiers de ce type à avoir été construits en ville. Par sa composition d'ensemble à logis parallèles et son système distributif, la maison peut être considérée comme l'archétype de la demeure bisontine du 18e siècle.
Eléments remarquables : élévation, escalier
Protection
inscrit MH partiellement : 1941/12/08


façade sur rue et toiture

Thématiques :
  • demeures bisontines
Aire d’étude et canton : Besançon centre
Dénomination : maison
Parties constituantes non étudiées :
  • buanderie
  • bûcher
  • logement
  • remise
  • jardin d'agrément
  • cour
Carte interactive
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