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USINE DE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE EUGÈNE GAUSSIN, ACTUELLEMENT ATELIERS DE CONSTRUCTIONS MÉTALLIQUES D'HÉRICOURT (ACMH)

70 - Héricourt

26, 28 rue Jean Jaurès

  • Dossier IA70000103 réalisé en 2005
  • Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Atelier de fabrication. Vue intérieure depuis le sud. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


L'usine de construction métallique est fondée par Eugène Gaussin à partir de 1884. Outre une maison et un bureau, sont édifiés entre 1887 et 1902 divers ateliers (montage, rivetage, mécanique), une cheminée, le bâtiment de la machine à vapeur et des magasins. L'entreprise fabrique des charpentes en fer, des ponts et passerelles, des fenêtres, grilles, escaliers tournants et également des machines sur plan. Un inventaire établi en 1903, date de la mise en faillite, donne la composition des bâtiments : 6 ateliers (forge, ajustage, montage des charpentes, serrurerie, émaillage et menuiserie), le bâtiment des fours, la chaufferie et le local de la machine à vapeur, des écuries et remises, magasins et hangars, bureaux et réfectoire. A cette date, l'usine est achetée par la famille d'industriels Viellard, et exploitée par la société Paul Gay jusqu'en 1919. Elle est reprise par la société Barreau, Morel et Cie jusqu'en 1926, date à laquelle elle prend le nom d'Ateliers de Constructions Métalliques d'Héricourt. Après la Seconde Guerre mondiale, la société participe à la reconstruction des ouvrages d'art détruits. Un nouvel atelier, vaste halle métallique conçue par ses propres bureaux, est construit en 1947, agrandi au sud, vers 1950, d'autres halles, d'un entrepôt industriel (parc à fer) et d'un bâtiment abritant les bureaux d'études et bureaux administratifs. Suite à des difficultés économiques à la fin des années 1970, et à un dépôt de bilan en 1981, l'usine est reprise par la société Coronis, puis par les Ateliers de Constructions Métalliques Industrielles (ACMI) en 1983, et entre dans la société SAEE (actuellement Eiffage) en 1986. C'est à cette époque que la plupart des bâtiments, construits à la fin du 19e siècle, sont détruits. Seuls subsistent, parmi les premières constructions, le transformateur et le logement à l'entrée du site. Une machine à vapeur est mentionnée en 1893. Présence de deux machines à vapeur de 60 et 20 ch et de deux chaudières (de marque Escher et Nayer) en 1903. Installation de deux marteaux pneumatiques en 1920. 26 hommes et 3 enfants en 1893, 80 ouvriers en 1918 (contre 130 en temps normal), 120 en 1931, 250 en 1960, 200 vers 1970, 20 en 2005. Existence d'un fonds d'archives privées.
Période(s)
Principale :
  • 4e quart 19e siècle
  • milieu 20e siècle
Date(s)
1947 : daté par source

Description


Les ateliers de fabrication sont construits en pan de fer hourdés de parpaing de béton, avec charpente métallique couverte de toit à longs pans et de tôle (originellement en tuile mécanique). La halle construite en 1947 mesure 110 m de long pour une largeur de 24 m. Le parc à fer possède une structure et une charpente métallique, couverte en tôle. Le bâtiment abritant les différents bureaux, à un étage carré, est couvert d'un toit à longs pans et tuile mécanique. Le transformateur, construit en moellon enduit, est couvert d'un toit en pavillon et tuile mécanique. Le logement d'entrée, devenue conciergerie, possède un sous-sol, un rez-de chaussée surélevé et un étage en surcroît.
Murs :
  • calcaire
  • béton
  • moellon
  • parpaing de béton
  • pan de fer
  • enduit
Toit :
  • fer en couverture
  • tuile mécanique
Etages :
  • sous-sol
  • rez-de-chaussée surélevé
  • étage en surcroît
Couvrement :
  • charpente métallique apparente
Energie utilisée :
  • énergie thermique produite sur place
  • énergie électrique achetée

Source(s) documentaire(s)

  • Héricourt (Haute-Saône) - Vue Générale.
    Héricourt (Haute-Saône) - Vue Générale. Carte postale, C. Lardier éd., Besançon, s.d. [début 20e siècle].
    Lieu de conservation : Collection particulière

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel de la Haute-Saône
Aire d’étude et canton : Haute-Saône
Dénomination : usine de construction métallique
Parties constituantes non étudiées :
  • conciergerie
  • atelier de fabrication
  • bureau
  • bureau d'études
  • transformateur
  • entrepôt industriel
  • garage
  • pont bascule
Carte interactive
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