INSTRUMENT DE MESURE DES FORCES, DES POIDS ET DES PRESSIONS (TENSIOMÈTRE DE LECOMTE DU NOUŸ)
25 - Besançon
La Bouloie - Observatoire - 34, 36, 41 à 43 avenue de l' Observatoire
- Situé dans : Observatoire
- Dossier IM25001976 réalisé en 2007 revu en 2008
- Auteur(s) : Delphine Issenmann, Jean Davoigneau, Laurent Poupard
Historique
Faisant partie de la collection d'instruments d'enseignement du Laboratoire de Physique moléculaire déposés à l'observatoire en 2007, cet appareil est fabriqué entre 1919 et 1930 par la société anglaise Cambridge Instrument Co. Celle-ci est indirectement issue de l'atelier ouvert en 1878 par le département de Mécanique de l'université de Cambridge afin de produire ses propres instruments : l'affaire créée par un mécanicien de cet atelier, Robert Fulcher, est reprise par Horace Darwin, le plus jeune des fils de Charles Darwin, qui fonde en 1881 avec son associé Dew-Smith la Cambridge Scientific Instrument Company. Vendue en 1968, cette société a disparu depuis. Certains de ses employés ont fondé leur propre affaire tels William T. Pye (qui y travailla de 1880 à 1898, date à laquelle il créa avec son fils la W.G. Pye Instrument Company), Charles Foster (à l'origine de la Foster Instrument Company), E. I. Everett (Everett Edgecome Ltd), George Whipple ou S.W.J. Stubbens (Unicam Instruments Ltd)... Ce tensiomètre a été inventé en 1919 par Pierre Lecomte du Nouÿ (1883-1947) alors qu'il était chef de laboratoire à l'Institut Rockfeller, à New-York. Du Nouÿ l'a perfectionné à la fin des années 1920 ou au tout début des années 1930 (il est alors chef du service de Biophysique moléculaire de l'Institut Pasteur, à Paris) : il l'a automatisé par l'ajout d'un moteur électrique, éliminant ainsi le "coefficient personnel" de l'opérateur, source d'erreurs.
- 1ère moitié 20e siècle
Société anglaise indirectement issue de l'atelier ouvert en 1878 par le département de Mécanique de l'université de Cambridge afin de produire ses propres instruments : l'affaire créée par un mécanicien de cet atelier, Robert Fulcher, est reprise par Horace Darwin, le plus jeune des fils de Charles Darwin, qui fonde en 1881 avec son associé Dew-Smith la Cambridge Scientific Instrument Company. Vendue en 1968, cette société a disparu depuis.
Date de naissance : 20/12/1883 - date de décès : 23/09/1947
Pierre Lecomte du Noüy, né le 20 décembre 1883 à Paris, mort à New York le 23 septembre 1947. Invente le tensiomètre alors qu'il est chef de laboratoire à l'Institut Rockfeller, à New-York, puis le perfectionne à la fin des années 1920 ou au tout début des années 1930 (il est alors chef du service de Biophysique moléculaire de l'Institut Pasteur, à Paris)http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Lecomte_du_Nou%C3%BF et http://barjaweb.free.fr/SITE/ecrits/Tigre/pldn.html (à supprimer)
Description
L'appareil permet de mesurer la tension de surface d'un liquide. Il se compose d'un trépied en fonte, dont deux branches sont munies de vis réglables en hauteur, et d'une colonne centrale en acier, supportant un dispositif (principalement réalisé en laiton noirci) muni d'une platine circulaire (en laiton apparent) fixée verticalement et pourvue d'un vernier et de graduations. Une deuxième platine circulaire, horizontale celle-là, est placée perpendiculairement à la première. Elle est fixée à une autre colonne en acier, prise sur une branche du trépied, et sa hauteur est réglable à l'aide d'une vis sans fin. Un dispositif de préhension permet de fixer un objet à une extrémité d'un parallélogramme déformable, dont l'autre extrémité de la branche supérieure est articulée au sommet de la colonne centrale. Celle de la branche inférieure est laissée libre afin de transmettre la tension qu'elle subit à un fil d'acier qui la traverse et qui est relié à la platine verticale. La manipulation fait appel à un anneau en platine posé sur le dispositif de préhension et immergé dans le liquide. Le réservoir placé sur la platine horizontale est doucement abaissé à l'aide de la vis jusqu'au moment où l'anneau tend à sortir du liquide. La tension de surface apparaît alors dont la force, transmise par le fil d'acier, se lit sur la platine servant de cadran.
- électricité
- fonctions combinées
Source(s) documentaire(s)
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Appareil de mesure de la tension superficielle, 1920
Appareil de mesure de la tension superficielle, gravure, s.n., 1920. Publiée dans : Lecomte du Nouÿ, Pierre. La Nature, 1920, p. 64. Document accessible en ligne à l’adresse : http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?4KY28.98/68/90/586/0/0 -
Deux aspects de l’appareil de mesure automatique de la tension superficielle de Lecomte de Noüy, 1931
Deux aspects de l’appareil de mesure automatique de la tension superficielle de Lecomte de Noüy, photographie, s.n., 1931. Publiées dans : Lecomte du Nouÿ, Pierre. La Nature, 1931, p. 435. Document accessible en ligne à l’adresse : http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?4KY28.120/443/80/598/0/0
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Pierre Lecomte du Nouÿ, 2011
Pierre Lecomte du Nouÿ. - 2011. Document accessible en ligne sur Wikipédia à l'adresse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Lecomte_du_No%C3%BCy (Consultation : juin 2011)
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Lecomte du Nouÿ, Pierre. Un nouvel appareil pour la mesure de la tension superficielle, 1920
Lecomte du Nouÿ, Pierre. Un nouvel appareil pour la mesure de la tension superficielle. La Nature, n° 2391, 24 janvier 1920, p. 63-64 : ill. Document accessible en ligne à l’adresse : http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?4KY28.98/67/90/586/0/0 -
Lecomte du Nouÿ, Pierre. La tension superficielle et sa mesure, 1931
Lecomte du Nouÿ, Pierre. La tension superficielle et sa mesure. La Nature, n° 2857, 15 mai 1931, p. 435-436 : ill. Document accessible en ligne à l’adresse : http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?4KY28.120/443/80/598/0/0
À voir
Informations complémentaires
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