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HÔPITAL LOCAL

58 - Lormes

9 rue du Panorama

  • Dossier IA00002604 réalisé en 1986 revu en 2011
  • Auteur(s) : Claudine Hugonnet-Berger, Virginie Inguenaud, Nicolas Potier
Plan de la chapelle. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


En 1811, il ne restait rien de l'ancienne maladrerie (ou léproserie) Saint Lazare, selon les archives de l'hospice qui attestent "il n'y a plus d'hospice dans cette ville puisqu'il n'y a plus de bâtiments, une partie est tombée de vétusté, sans que les revenus se soient trouvés suffisants pour les faire réparer, l'autre partie a été démolie. L'administration de la ville reconnaît que le vieil hôpital n'existe plus et que depuis longtemps les malades sont secourus à domicile par les dames de charité" (cité dans Madeleine Villarmé-Moriz. Quelques pharmacies hospitalières du Nivernais et du Berry. Toulouse, impr. Cléder, 1960, p. 93-94). En 1833, l'ancienne gendarmerie fut mise à la disposition des soeurs de la congrégation de Saint-Gildas pour éduquer les jeunes filles de la bourgeoisie ; en échange les soeurs s'engageaient à accueillir les nécessiteux du canton. L'établissement actuel, créé le 1er janvier 1834 grâce à un legs de l'abbé Méreau, curé de la paroisse, fait en 1832 (il existait auparavant, mais sans bâtiment puisqu'il s'agissait uniquement de secours à domicile), consiste en un bâtiment unique, très réduit puisque sa capacité d'accueil est limitée à deux lits. Il abrite de surcroît les soeurs de Nevers. Les locaux sont jugés inappropriés à leur destination (AD58 X 1095 : Rapport sur les hospices de la Nièvre de 1835). L'établissement est agrandi à partir de 1842 d'après le projet de l'architecte Mathieu. C'est l'entrepreneur Bailly qui se rend adjudicataire des travaux (E dépot 145, M 63). En 1852, la chapelle est construite. En 1926, les bâtiments sont rénovés, puis surélevés en 1953 et 1965-70.
Période(s)
Principale :
  • 2e quart 19e siècle
Secondaire :
  • milieu 19e siècle
Date(s)
1834
1842
1852

Description


Edifice de plan en H irrégulier côté cour. La chapelle, située dans l'aile gauche sur rue, se compose de trois travées voûtées d'arêtes éclairées par des fenêtres en plein-cintre percées dans le mur gauche. Les ouvertures de l'aile droite sont également cintrées, celle du corps central sont rectangulaires. Le toit de ce corps est à deux versants de tuile plate et d'ardoise, les ailes sont couvertes de toits brisés à croupes en tuile plate.
Murs :
  • granite
  • moellon
  • enduit
Toit :
  • tuile plate
  • ardoise
Etages :
  • 2 étages carrés
  • 1 vaisseau
Couvrement :
  • voûte d'arêtes
Elévation :
  • élévation à travées
Couvertures :
  • toit à longs pans
  • croupe
Escalier :
  • escalier intérieur escalier tournant à retours avec jour en charpente
Décors :
  • peinture
État de conservation :
  • remanié

Source(s) documentaire(s)


  • VILLARME-MORIZ, Madeleine. Quelques pharmacies hospitalières du Nivernais et du Berry. Toulouse : impr. Cléder, 1960.

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine hospitalier
Aire d’étude et canton : Bourgogne
Dénomination : hôpital
Parties constituantes non étudiées :
  • chapelle
Carte interactive
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