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MOULIN À FARINE, ACTUELLEMENT ENTREPRISE DE CHARPENTE RAYMOND

25 - Feule

La Barbèche

  • Dossier IA25001067 réalisé en 2013 revu en 2014
  • Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Bâtiment du moulin (à gauche) et de l'entreprise de charpente (à droite). © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Le moulin la Barbèche est construit (ou reconstruit ?) en 1683, ainsi que l’atteste le millésime gravé sur un linteau de la façade sud du logement. Il figure sur la carte de Cassini (1760). Propriété de Charles Louis Pequignot en 1837, il est également équipé d’une ribe. Acquis par la famille Prudat vers 1860, le moulin est pourvu d’une ribe et d’une huilerie à la fin du 19e siècle. Successivement propriété des sieurs Stanislas Liégeois en 1898 et Séverin Vadam en 1920, il échoit en 1924 à Paul Mauvais, menuisier de son état, tout en poursuivant une activité de meunerie. Le moulin est exploité pendant la Seconde Guerre mondiale par Edmond Boillon. Il est pourvu d’un second étage carré en 1944-1945. A sa fermeture en 1964, deux paires de meules assuraient la production de farine panifiable. A cette date, Léon Raymond implante sur le site une activité de menuiserie-charpente, qui prend pour nom SARL Raymond Père et Fils en 1973. Des ateliers équipés de nouvelles machines sont bâtis au sud, sur la rive gauche de la Barbèche. Les lieux sont toujours occupés par une entreprise de charpente-couverture, et de fabrication de maisons à ossature bois, la scierie de résineux ayant cessé en 2006. De nouveaux bâtiments ont été construits au sud et à l’ouest dans la 1ère décennie du 20e siècle. Le matériel de meunerie a été démantelé dans les années 1970, seule une des deux turbines, de marque Goulut-Borne (Luxeuil-les-Bains, 70), ayant été conservée sur place.
Période(s)
Principale :
  • 4e quart 17e siècle
Secondaire :
  • 3e quart 20e siècle
  • 1er quart 21e siècle
Date(s)
1683 : porte la date
: porte la date

Description

Bâti en moellon de calcaire enduit, le moulin possède un second étage en moellon de calcaire apparent. Il est couvert d’un toit à longs pans en tuile mécanique. Le logement, construit parallèlement sur la rive gauche du bief de dérivation, est également en moellon de calcaire enduit, pourvu d’un étage de soubassement et d’un étage de comble. Il est couvert d’un toit à longs pans et demi-croupes. Le bâtiment situé à l’est, vraisemblablement à usage agricole, possède un toit à longs pans et demi-croupes couvert en tuile mécanique de type « violon ».
Toit :
  • tuile mécanique
Etages :
  • étage de soubassement
  • 2 étages carrés
  • étage de comble
Energie utilisée :
  • énergie hydraulique produite sur place turbine hydraulique
  • énergie électrique achetée

Source(s) documentaire(s)

  • 56 W 16 Services chargés de l’évaluation et du règlement des dommages de guerre
    Archives départementales du Doubs, Besançon, 56 W 16 Services chargés de l’évaluation et du règlement des dommages de guerre
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 56 W 16
  • Raymond Serge, dirigeant, Feule, 2013.
    Raymond Serge, dirigeant, Feule, 2013.

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton : Pays de Montbéliard (le)
Hydrographie : dérivation de la Barbèche
Dénomination : moulin à farine, scierie
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
  • ferme
  • bief de dérivation
  • logement
Carte interactive
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