VIADUC DES ROCHETTES (VOIE FERRÉE ANDELOT - LA CLUSE)

39 - La Rixouse

Sous les Rochettes

  • Dossier IA39001158 réalisé en 2004 revu en 2006
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Vue d'ensemble en enfilade, depuis le côté La Cluse (sud). © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Le viaduc des Rochettes est bâti de mars à juillet 1910 par l'entrepreneur François Mercier, adjudicataire le 21 février 1908 du troisième lot d'infrastructure de la section Morez - Saint-Claude, dit lot de La Rixouse. Comme les autres viaducs de cette section, sa construction a fait appel au système des rouleaux successifs (deux ici) clavés par tronçon, vulgarisé par Paul Séjourné (1851-1939), ingénieur en chef du PLM dont il dirige le service de la Construction depuis le 1er novembre 1909. Séjourné est secondé jusqu'en 1903 par l'ingénieur Roussel, remplacé jusqu'en 1908 par l'ingénieur Peyre. Ouverte à l'exploitation le 10 août 1912, la section est inaugurée le 13 octobre suivant. Les gardes-corps métalliques ont été refaits dans le quatrième quart du 20e siècle.
Période(s)
Principale :
  • 1er quart 20e siècle
Date(s)
1910 : daté par source
Auteur(s) & personnalité(s)

Date de naissance : 1851 - date de décès : 1939

Paul Séjourné (1851-1939), ingénieur. Entré au PLM en 1896, il en devient l'ingénieur en chef du service de la Construction le 1er novembre 1909 ; il sera sous-directeur de la compagnie de 1918 à son départ en retraite, en 1926

Roussel, ingénieur civil. 19e-20e siècles.

Peyre, ingénieur civil. XIXe-XXe siècles.

François Mercier, entrepreneur. XIXe-XXe siècles.

Description


Franchissant un ravin avec une hauteur maximale de 10, 22 m, ce petit viaduc (au PK 063.534) a une longueur de 31, 20 m et une largeur entre parapets de 4, 65 m. Il est composé de trois arches de 8 m d'ouverture, voûtées en plein-cintre, et fait appel aux moellons calcaires, provenant des carrières locales et de celles de Villebois (Ain), et aux pierres de taille des carrières de Villebois, le tout avec appareil à bossages rustiques. Il s'inscrit dans une courbe à gauche de 252 m de rayon, avec une pente (descendante) de 22, 5 mm / m sur la première arche puis de 18 mm / m sur les suivantes. Ses garde-corps métalliques récents sont formés de supports verticaux plats sur lesquels sont soudées trois barres cylindriques horizontales, la plus haute servant d'appui.
Murs :
  • calcaire
  • métal
  • pierre de taille
  • bossage
Couvrement :
  • voûte en berceau plein-cintre
Typologie :
  • pont en arc

Source(s) documentaire(s)

  • Viaduc des Rochettes à 3 arches de 8 m d'ouverture plein-cintre. Plan d'ensemble [et] Elévation aval, [1919].
    Viaduc des Rochettes à 3 arches de 8 m d'ouverture plein-cintre. Plan d'ensemble [et] Elévation aval, [1919]. Dessin imprimé, s.d. [1919], échelle 1:200. Dans : " Ligne de Morez à Saint-Claude. Rapport sur l'exécution des travaux " [...], Bourges : Tardy-Pigelet, 1919, pl. XVIII.
    Lieu de conservation : Archives de la SNCF, Saint-Claude
  • Viaduc des Rochettes à 3 arches de 8 m d'ouverture plein-cintre. Coupe [et] Gargouille, [1919].
    Viaduc des Rochettes à 3 arches de 8 m d'ouverture plein-cintre. Coupe [et] Gargouille, [1919]. Dessin imprimé, s.d. [1919], échelles 1:100 (coupes) et 1:10 (gargouille). Dans : " Ligne de Morez à Saint-Claude. Rapport sur l'exécution des travaux " [...], Bourges : Tardy-Pigelet, 1919, pl. XIX.
    Lieu de conservation : Archives de la SNCF, Saint-Claude

Informations complémentaires

Thématiques :
  • la voie ferrée Andelot - La Cluse
Aire d’étude et canton : la voie ferrée Andelot - La Cluse
Dénomination : viaduc
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