PARC DE LA PROPRIÉTÉ DUMOULIN
70 - Passavant-la-Rochère
La Rochère
- Dossier IA70000591 réalisé en 2015 revu en 1998
- Auteur(s) : Guillaume Gézolme, Dominique Bonnet
Historique
La création du parc a lieu au moment de la reconstruction de la maison entre 1885 et 1889. J. Mercier, propriétaire des lieux, fait appel à l'architecte-paysagiste bisontin ,Henri Michel, pour réaliser l'aménagement paysager. Il est probablement terminé lorsque Armand Mercier, fils adoptif de Joseph Mercier, devient propriétaire des lieux à la mort de son père.
Période(s)
Principale :
- 4e quart 19e siècle
Date(s)
1889 :
daté par source
Auteur(s) & personnalité(s)
Date de naissance : 1854 - date de décès : 1930
Henri Michel, architecte et paysagiste. XIXe-XXe siècles. Bien qu'il se qualifie d'architecte, il est plus reconnu en tant qu'architecte-paysagiste assurant la continuité de l'entreprise familiale, initiée par son père Brice Michel. Ils travailleront activement ensemble, notamment lorsque Brice Michel devint paralysé. Parallèlement à ces carrières d’architectes et de professeur aux Beaux-arts, il est aussi professeur d'archéologie et conservateur de musée. Le 1er janvier 1922, il est nommé architecte ordinaire des Monuments historiques du Doubs.
Description
Henri Michel réorganise l'ensemble de la parcelle autour de la nouvelle maison. Dans un premier temps, il conçoit et réalise le jardin (lever de plan, étude de terrain, plans et plantations) et dans un second temps, il réaménage les abords de la maison suite à l'acquisition d'une bande de terrain (plans, plantations) et dessine portail (plans coupes, élévations).
Plan :
- jardin irrégulier
Elévation :
- jardin de niveau
Source(s) documentaire(s)
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Plan du projet d'aménagement du parc
Plan du projet d'aménagement du parc (dessiné par Henri Michel, architecte-paysagiste).Lieu de conservation : Collection particulière
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Bonnet, Dominique. Brice Michel (1822-1889) et Henri Michel (1854-1930) : deux architectes-paysagistes franc-comtois. 1995.
Dominique Bonnet. Brice Michel (1822-1889) et Henri Michel (1854-1930) : deux architectes-paysagistes franc-comtois. Th. de doctorat : Art et archéologie : Besançon : 1995. 3 vol. (409, 368, 219 f.).Lieu de conservation : Bibliothèque d'étude et de conservation, Besançon - Cote du document : 76312 1/2/3 -
Desnoyers, Gérard ; Bonnet, Dominique. Jardins de Franche-Comté, 1992
Desnoyers, Gérard ; Bonnet, Dominique. Jardins de Franche-Comté. - Besançon : Cêtre, 1992. 160 p. : ill. ; 27 cm.Lieu de conservation : Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire et Patrimoine, Besançon - Cote du document : R.HA.1735
À voir
Informations complémentaires
" Le parc de la Rochère présente la particularité d’être traversé non seulement par un ruisseau, mais aussi par un canal qui autrefois alimentait une taillerie, et de s’organiser par rapport à ces deux cours d'eau que franchissent plusieurs passerelles. Ainsi, hormis les abords de la maison agencés à l'origine en jardin paysager, tout l'espace situé entre eux est traité en une grande prairie, alors qu'au nord du ruisseau et au sud du canal trouvent place sous-bois et bois.
D'un portail en brique et pierres disposé en arc de cercle, une allée menè à la maison située dans son axe. Encadrant une pelouse vallonnée aux contours arrondis plantée de la propriété, des bandes de gazon où poussent divers arbres et arbustes (ormes, érables, althæas...). A l'ouest, cette bande gazonnée se poursuit par une pelouse plantée de rosiers et d'une ligne de thuyas masquant la propriété voisine du brigadier forestier. L'allée conduit à une terrasse gravillonnée sur laquelle s’élève la maison qui présente quatre façades s'ouvrant sur le jardin par des portes à l'est, l'ouest et au sud et par une large terrasse-balcon à balustres soulignée de massifs d'arbustes décoratifs au nord. Alors qu' à l'est, un étroit espace est occupée par une bande de gazon plantée de divers conifères, à l’ouest une pelouse vallonnée agrémentée d'une corbeille de fleurs et planée de deux pommiers et d'un cèdre de l'Atlas témoigne de l'ancien dessin du jardin. Une allée la contourne et , longeant au sud les anciens communs transformées en garage et hangars, s'engage dans le bois de feuillus et conifères (charmes, chênes, hêtres, sapins vosgiens, épicéas) qui occupe toute la partie sud de la propriété entre la route qui la longe et le canal qui la traverse. Sur son parcours, un gué de pierre permet de franchir un filet d'eau qui la coupe.
Au nord de la maison, une ancienne pelouse est devenue un vaste espace herbeux où s’élèvent, sur ses abords, noyer, bouleaux, tilleuls de Hollande, hêtres et érables pourpres, chamaecyparis...Seule, l'allée qui la délimite à l'ouest subsiste. Passant entre de beaux conifères et s'engageant sous le couvert d'arbres, longeant une remise et l'ancien "stand de tir", elle mène à l'endroit où le canal prend naissance dans le ruisseau et au delà du canal à deux carrés de légumes et de fleurs. L'un est bordé sur son flanc nord-est par le ruisseau s'élargissant là en une pièce d'eau dotée d'un kiosque en ciment. Puis le terrain s’élève quelque peu, planté d'un massif d'arbres masquant les limites nord de la propriété. A l'ouest de la pièce d'eau, le ruisseau se poursuit entre la prairie au sud et un étroit sous-bois au nord. Après avoir atteint l'ancienne taillerie aujourd'hui ruinée, l' extrémité de la prairie, l'eau du canal rejoint ce ruisseau par une dérivation, alors que le ruisseau s'élargit quelque peu à cet endroit ménageant une petite île."
Thématiques :
- val de Saône
Aire d’étude et canton :
Val de Saône
Dénomination :
parc
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
