MAISON RITH
25 - Morteau
8-10 rue de la Louhière
- Dossier IA25001804 réalisé en 2013 revu en 2018
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Le bâtiment figuré sur le plan cadastral de 1816 (B 197) est remplacé en 1841 (date portée sur la façade antérieure) par celui existant, dont le commanditaire est A. Rith. Il s'agit vraisemblablement du négociant Antoine Alexis Rith (1795-1850) dont le frère Philippe (1793-1841), établisseur, est l'une des trois personnes recrutées par la municipalité pour ouvrir à Morteau en 1836 une école d'horlogerie (située dans l'actuelle rue René Payot, celle-ci disparaîtra en 1850 et sera remplacée en 1947 par l' "école-atelier" installée dans l'ancien presbytère puis par le lycée polyvalent Edgar Faure). Le bâtiment est peut-être modifié en 1862 (date portée avec les initiales AR sur un linteau déposé). De même en 1876 (agrandissement de la partie nord ?) alors qu'il appartient au marchand de vin Philippe Joseph Bobillier (1810-?). Il est repris par son fils Léon (1879-1955), puis par la veuve de ce dernier (née Donzelot) qui cède la partie nord au docteur Paul Nappez (1890-1973). Il appartient actuellement à deux particuliers.
Période(s)
Principale :
- 2e quart 19e siècle
Secondaire :
- 4e quart 19e siècle
Date(s)
1841 :
porte la date
Description
La maison est formée de deux corps de bâtiments qui se distinguent aisément côté rue (à l'ouest) par la pierre de taille calcaire mise en oeuvre : la façade du corps sud (bâti en 1841) est en pierre jaune de Montlebon (comme la façade latérale droite) tandis que celle du corps nord (en équerre) est en pierre blanche (comme le mur en retour) ; les autres murs sont en moellons calcaires enduits. La partie sud comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé (desservi par des escaliers extérieurs au sud), un étage carré et un comble à surcroît, accessibles par un escalier dans-oeuvre ; la partie nord n'a pas d'étage carré. Le bâtiment est coiffé par un toit à longs pans, croupes et tuiles mécaniques. Un escalier isolé en pierre mène au jardin situé au sud.
Toit :
- tuile mécanique
Etages :
- étage de soubassement
- rez-de-chaussée surélevé
- 1 étage carré
- comble à surcroît
Elévation :
- élévation à travées
Escalier :
- escalier dans-oeuvre,
- escalier de distribution extérieur, escalier symétrique, en maçonnerie
- escalier de distribution extérieur, escalier droit, en maçonnerie
- escalier isolé, escalier droit, en maçonnerie
Source(s) documentaire(s)
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3 P 412 Cadastre de la commune de Morteau, 1816-1978
3 P 412 Cadastre de la commune de Morteau, 1816-1978- 3 P 412 : Atlas parcellaire (11 feuilles), dessin (plume, lavis), par les géomètres du cadastre Girardier et Mestre, 1816-1817- 3 P 412/1 : Registre des états de sections, 1818- 3 P 412/4-5 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, 1823-1875. Le 1er volume manque.- 3 P 412/2-3 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, 1876-1914- 3 P 412/6 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1882-1910- 3 P 412/7-9 : Matrice cadastrale des propriétés non bâties, 1911-1965- 3 P 412/10-13 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1911-1978Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 412
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Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques
Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/ -
Monneret, Christian. Recherches généalogiques
Monneret, Christian. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/
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Henriot, François. L'École d’horlogerie de Morteau : témoignages et souvenirs, 1998
Henriot, François. L'École d’horlogerie de Morteau : témoignages et souvenirs. - S.l. [Morteau] : s.n. [Impr. Bobillier], 1998. 244 p. : ill. ; 23 cm.
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Leiser Henri (témoignage oral)
Leiser Henri, fils d'André Leiser et historien du val de Morteau. Morteau
Informations complémentaires
Aire d’étude et canton :
Morteau
Dénomination :
maison
Parties constituantes non étudiées :
- logement
- grange
- cour
- jardin potager
- fontaine
- escalier indépendant
- garage
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
