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MAISON ET USINE D'INSTRUMENTS DE MESURE (BAROMÈTRES) CAMILLE RENAUDIN

25 - Morteau

19 rue Jean-Claude Bouquet, 11 impasse Billard

  • Dossier IA25001850 réalisé en 2013 revu en 2018
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Atelier : élévations nord et est. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


La maison est bâtie en 1932 pour l'horloger Fernand Renaudin (1883-1947), originaire du Russey, puis agrandie vers 1960 d'un corps de bâtiment à usage d'atelier et bureau édifié pour son fils Camille (1924-1983). Travaillant pour la société Soborem (dépendant des Ets Camille Mercier), ce dernier s'est établi en 1952 comme fabricant de baromètres (l'une des productions de Mercier, auquel il fournit certainement des mécanismes). Il est classé en 1965 (comme fabricant d'horlogerie !) dans la catégorie de 11 à 19 salariés. Son affaire prend de l'ampleur et pour se développer, il fait construire en 1967 une usine à proximité, au 9 rue du Clos Jeune (la Société d'Exploitation des Ets Camille Renaudin, future société Altitude, y sera classée en 1969 dans la tranche de 50 à 99 salariés). En 2013, la maison est toujours à usage d'habitation tandis que l'atelier est occupé par un institut de beauté.
Période(s)
Principale :
  • 2e quart 20e siècle
  • 3e quart 20e siècle
Date(s)
1932 : daté par source

Description


La maison a des murs en moellons calcaires enduits et protégés par un essentage de ciment amiante. Elle compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble, desservis par un escalier dans-oeuvre. Son mur pignon occidental est animé par un avant-toit reprenant le dessin d'une lambrichure chantournée. Elle est coiffée par un toit à longs pans, pignons couverts et tuiles mécaniques. L'usine et le garage ont des murs en béton enduit et sont protégés par un toit métallique en appentis. L'usine comporte un étage carré et ses deux niveaux sont éclairés par des baies d'atelier.
Murs :
  • calcaire
  • béton
  • moellon
  • enduit
  • essentage de ciment amiante
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
  • métal en couverture
Etages :
  • 1 étage carré
  • étage de comble
Elévation :
  • élévation à travées
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre
Typologie :
  • baie d'atelier
Energie utilisée :
  • énergie électrique achetée

Source(s) documentaire(s)

  • 3 P 412 Cadastre de la commune de Morteau, 1816-1978
    3 P 412 Cadastre de la commune de Morteau, 1816-1978- 3 P 412 : Atlas parcellaire (11 feuilles), dessin (plume, lavis), par les géomètres du cadastre Girardier et Mestre, 1816-1817- 3 P 412/1 : Registre des états de sections, 1818- 3 P 412/4-5 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, 1823-1875. Le 1er volume manque.- 3 P 412/2-3 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, 1876-1914- 3 P 412/6 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1882-1910- 3 P 412/7-9 : Matrice cadastrale des propriétés non bâties, 1911-1965- 3 P 412/10-13 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1911-1978
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 412
  • Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques
    Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/
  • Les établissements horlogers en France, mars 1965
    Les établissements horlogers en France. - S.l. : s.n., mars 1965. 17 p. ronéotypées ; 20 cm.
    Lieu de conservation : Collection particulière : Michel Simonin, Maîche
  • Leiser Henri (témoignage oral)
    Leiser Henri, fils d'André Leiser et historien du val de Morteau. Morteau

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton : Pays horloger (le)
Dénomination : maison, usine d'instruments de mesure
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
  • magasin industriel
  • bureau
  • logement
  • garage
  • cour
Carte interactive
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