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USINE DE PÂTES ALIMENTAIRES CLERGET ET CIE, PUIS BOZON-VERDURAZ, PUIS USINE À GAZ, ACTUELLEMENT POSTE DE TRANSFORMATION ÉLECTRIQUE EDF

70 - Vesoul

Le Moulin Saint-Martin - Périlleuse - rue de la Périlleuse

  • Dossier IA70000364 réalisé en 2008
  • Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Vue de trois quarts. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Vers 1880, Albert Clerget acquiert le moulin Saint-Martin et y établit la fabrique de pâtes alimentaires Clerget et Cie. Le moulin figure sur la carte de Cassini (1760). Acquis en 1785 par M. de Magnoncourt, il se compose d'un bâtiment à 5 tournants situé sur la commune de Vesoul, et d'un bâtiment à 2 tournants, dit les Petits Moulins, sur la commune de Noidans-lès-Vesoul. Le moulin Saint-Martin est acheté en 1826 par la ville de Vesoul, laquelle souhaite obtenir sa réglementation, afin de "réduire au minimum la hauteur des hautes eaux", et écarter tout risque d'inondation. Réglementé par ordonnance royale le 22 avril 1834, le moulin est revendu à Charles Kornprobst en 1838, et cesse son activité avant 1880. La fabrique de pâtes alimentaires est partiellement détruite par un incendie en avril 1882, puis aussitôt reconstruite. L'établissement se développe rapidement ; la production quotidienne atteint 8 à 10 t de macaronis, nouilles, vermicelles en 1895. L'usine est reprise à la fin des années 1920 par la société savoyarde Bozon-Verduraz, et ferme ses portes vers 1932. Le site est racheté en 1933 par la société des Houillères de Ronchamp, qui souhaite y transférer l'usine à gaz et la sous-station électrique. Le moulin et la fabrique de pâtes, ainsi que le transformateur, les écuries, la chaufferie, et l'atelier de mécanique sont détruits en 1934, et les biefs de dérivation sont comblés. Le seul bâtiment industriel subsistant est qualifié de "nouvelle usine à gaz" sur un plan de la ville de 1933. Le site a été occupé dans la seconde moitié du 20e siècle par un poste de transformation électrique EDF, actuellement en service.
Deux machines à vapeur de 70 et 30 ch et une turbine de 25 ch sont attestées en 1895. Une chaudière semi-tubulaire Scheidecker et Kohl (Lure, 70) est autorisée en 1918.
La fabrique de pâtes alimentaires emploie 120 ouvriers et ouvrières en 1895, et 145 ouvriers en 1918.
Période(s)
Principale :
  • 2e quart 20e siècle

Description


Construit en moellon de calcaire enduit, le bâtiment possède un étage carré et un étage de comble, couvert de toits à longs pans en tuile mécanique.
Murs :
  • calcaire
  • moellon
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
Etages :
  • 1 étage carré
  • étage de comble
Energie utilisée :
  • énergie hydraulique produite sur place
  • énergie thermique produite sur place
  • énergie électrique achetée

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel de la Haute-Saône
Aire d’étude et canton : Haute-Saône
Hydrographie : dérivation du Durgeon
Dénomination : usine de pâtes alimentaires, usine à gaz
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
Carte interactive
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