PEINTURE MONUMENTALE : LE VOL DES OISEAUX

Oeuvre détruite. Aucun cliché disponible.

Pour la décoration au titre du 1 % du lycée Xavier Marmier, les architectes René et André Bourdon avaient dans un premier temps prévu un décor au sol se prolongeant sur un mur. Ils y renoncent, dans un courrier du 28 novembre 1966, du fait de la persistance de la neige qui le masquerait trop longtemps. Ils proposent alors de remplacer cette partie par une sculpture, pour laquelle ils avancent le nom du parisien Janniot. Deux ans plus tard, le 10 septembre 1968, il est question de deux motifs sculptés (une claustra de Salomé Venard - ou Charles-Venard - sur le thème des " Hommes dans l'espace " et trois reliefs métalliques de Georges Viollet) mais la Commission de Création artistique les rejette en 1970. En avril 1971, ils font une nouvelle proposition associant une peinture murale de Robert Wogensky et une sculpture de la même Salomé Venard. Wogensky, né le 16 novembre 1919 à Paris, a été de 1950 à 1956 professeur à l'École des Beaux-Arts de Nancy puis il devient à cette date professeur d'art mural à l'École nationale supérieure des Arts appliqués de Paris (jusqu'en 1985). Le devis descriptif de la peinture précise : " Nature : mise en valeur du grand hall central de l'Externat 1er cycle comportant 3 niveaux et mesurant environ 20 m x 10 m. Les 1er et 2ème étages comportent des galeries en encorbellement et sont accessibles par deux escaliers dégagés. Thème : " Le vol des oiseaux ". Matériau : Sur les murs actuellement gris clair, animation colorée sur tout le pourtour, sur les allèges, sur les murs et les plafonds, en peinture acrylique. Dimensions : Ce sont les dimensions même du hall qui est [sic] intéressé en entier par la composition. " Dans sa séance du 11 avril 1972, la Commission " note l'intérêt et l'originalité présentée par le projet de M. Robert Wogensky et souhaiterait qu'il ait plus d'ampleur ". Dont acte, le montant des crédits affecté à la peinture étant augmenté de 5 000 F et ainsi porté à 55 000 F. Le 26 juin 1972, un arrêté préfectoral valide ce choix. Cette oeuvre a été détruite à la fin des années 1990 ou au début des années 2000 lorsque le hall a été remplacé par un amphithéâtre.