INSTRUMENT DE DÉMONSTRATION EN OPTIQUE (BANC D'OPTIQUE CLAVÉ)

39 - Morez

35 quai Aimé Lamy

  • Dossier IM39002302 réalisé en 2002 revu en 2010
  • Auteur(s) : Géraud Buffa, Jean Davoigneau, Laurent Poupard
Source lumineuse et partie mobile. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Ce banc d'optique a été réalisé dans la deuxième moitié du 20e siècle par la société des Ets S.R. Clavé, établie 9 rue Olivier Métra, à Paris. Réputée en tant que fabricant en endoscopie haute température et en astronomie amateur (avec notamment ses oculaires Plössl), cette dernière a été fondée en 1936 par l'ingénieur constructeur Serge-René Clavé, formé à l'Institut d'Optique. Elle est acquise en 1985 par la société Kinoptik, créée en 1932 par Georges Grosset et Georges Perthuis, intégrée en 1981 au groupe S.F.I.M. (Société de Fabrication d'Instruments de Mesure, issue de la Sopelem) - lui-même racheté par la Sagem en 1999 - dont elle se sépare en 1999. Le banc est utilisé en optique instrumentale, pour la mesure des rayons de courbure des surfaces des lentilles ou des miroirs, et en focométrie, pour déterminer la distance focale des lentilles. Il sert lors des travaux pratiques de métrologie optique pour les élèves des sections de techniciens supérieurs en Instruments d'Optique et de Précision (BTS IOP) et du baccalauréat technologique F 10 Optique (actuellement Sciences et Techniques industrielles option Génie Optique).
Période(s)
Principale :
  • 2e moitié 20e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)

Description


L'appareil est un banc de métrologie, supporté par un socle formé de quatre paires de pieds en fonte reliées par des tiges métalliques horizontales. Il se compose de deux modules peints en gris reliés par des tiges sur lesquelles coulissent des cavaliers supportant lentilles, filtres, laser, etc., et d'un module mobile (mandrin porte-composant) dont le déplacement est commandé par une manivelle ou un bouton de déplacement fin. Il est actuellement équipé d'un viseur autocollimateur muni d'une source lumineuse, sur le module de gauche, et d'un collimateur gradué (pour la focométrie) sur celui de droite. A l'origine utilisé en optique instrumentale pour mesurer par autofocalisation les rayons de courbure des surfaces des lentilles ou des miroirs, il peut donc aussi servir pour la focométrie (mesure des distances focales des composants optiques), d'après Cornu ou la méthode de la tangente par exemple. En visant avec le viseur autocollimateur les dioptres des composants ou les images formées par eux et en mesurant les déplacements effectués à l'aide de la règle graduée (visible sur l'avant du banc), il est possible de déterminer les caractéristiques de ces composants (rayons de courbure ou distances focales) avec une précision de l'ordre de quelques centièmes de millimètres.
Catégories :
  • enseignement
  • optique
Structures :
  • instrument didactique
  • à électricité

Source(s) documentaire(s)

  • Kinoptik, 2010
    Kinoptik. - 2010. Document accessible en ligne sur le site de Wikipédia à l'adresse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kinoptik (Consultation : juillet 2010)
  • Oculaire, 2010
    Oculaire. Article publié sur Wikipédia (consultation juillet 2010 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oculaire)
  • Romanet Stéphane (témoignage oral)
    Romanet Stéphane, professeur de Génie Optique au lycée Victor Bérard, à Morez

Informations complémentaires

Thématiques :
  • lycées publics de Franche-Comté
Aire d’étude et canton : Morez
Dénomination : instrument de démonstration en optique
Carte interactive
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