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MACHINE À DÉCOUPER PAR POINÇON, À EMBOUTIR ET À ESTAMPER (PRESSE À BALANCIER DOUGE)

25 - Besançon

1 rue Labbé

  • Dossier IM25005220 réalisé en 2011
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Vue d'ensemble. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


La presse a été fabriquée dans la première moitié du 20e siècle par la société Douge Frères. Celle-ci est née en 1881 lorsque Aimable Douge, mécanicien à Voray-sur-l'Ognon (Haute-Saône), ouvre un atelier de construction mécanique à Besançon, au 6 Faubourg Tarragnoz, dans une dépendance du moulin de Tarragnoz (voir ce dossier : IA25000419). Les frères Douge reprennent en 1896 la fonderie Saint-Ève, rue des Frères Mercier, et y transfèrent leur atelier avant de construire place Leclerc une usine dotée d'un cubilot. Une deuxième unité est ouverte dans les années 1920 de l'autre côté de la voie ferrée, avenue de Montrapon et rue Weiss, dédiée à la fabrication de moteurs thermiques puis, après la deuxième guerre mondiale, de tracteurs (marque Messidor). La société disparaît en 1975 mais l'usine de la place Leclerc a peut-être été détruite dès 1962.
Période(s)
Principale :
  • 1ère moitié 20e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)

Société née en 1881 lorsque Aimable Douge, mécanicien à Voray-sur-l'Ognon (Haute-Saône), ouvre un atelier de construction mécanique à Besançon, au 6 Faubourg Tarragnoz, dans une dépendance du moulin de Tarragnoz. Les frères Douge reprennent en 1896 la fonderie Saint-Ève, rue des Frères Mercier, et y transfèrent leur atelier avant de construire place Leclerc une usine dotée d'un cubilot. Une deuxième unité est ouverte dans les années 1920 de l'autre côté de la voie ferrée, avenue de Montrapon et rue Weiss, dédiée à la fabrication de moteurs thermiques puis, après la deuxième guerre mondiale, de tracteurs (marque Messidor). La société disparaît en 1975 mais l'usine de la place Leclerc a peut-être été détruite dès 1962.

Description


Pouvant découper ou mettre en forme des pièces pour l'horlogerie, la presse à balancier était, les derniers temps, utilisée pour tester des outils de presse (poinçons ou matrices) ou de montage. Elle fait appel à la fonte pour son bâti massif en forme de U renversé et les poids aux extrémités du balancier, et à l'acier pour les autres pièces (vis, coulisseaux, levier du balancier, etc.). Elle repose sur un socle tronconique en fonte, ouvert d'un coté, dont le plateau supérieur est muni d'un rebord.
Catégories :
  • horlogerie
  • enseignement
Structures :
  • fonctions successives
  • produit élaboré d'origine minérale solide en masse, produit semi-fini

Source(s) documentaire(s)

  • La société Douge. L’Écho du Bousbot, n° 34 et n° 35, 2010
    La société Douge. L’Écho du Bousbot, n° 34, avril 2010, [p. 3-4] : ill., n° 35, juillet 2010, [p. 3-4] : ill., n° 36, octobre 2010. L’Écho du Bousbot est le journal de l’Association Patrimoine Sainte-Madeleine, de Besançon
  • Jacoutot François (témoignage oral)
    Jacoutot François, chef des travaux du lycée Jules Haag, à Besançon

Informations complémentaires

Thématiques :
  • lycées publics de Franche-Comté
Aire d’étude et canton : Besançon faubourg
Dénomination : machine à découper par poinçon, machine à emboutir, machine à estamper
Carte interactive
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